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Notice d'autorité
Jean Baptiste ANDRIEU
Personne · 1811-1867

Père d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. 5ème et dernier enfant de la fratrie ANDRIEU-COGNORD. Jean Baptiste dit Francisque quand il était enfant, dit Francis quand il fut adulte. Bachelier puis Licencié en Droit, Avocat.

Héritier des domaines de Vaulx et de Frissonnet en 1849 au décès de son père Pierre ANDRIEU. Selon la tradition thiernoise d'accoler à son nom, soit celui d'une épouse, soit celui d'une terre, Francis sera connu sous le nom d'ANDRIEU DE VAULX pour le distinguer à Thiers soit de l'aîné fratrie dit ANDRIEU-Aîné ou ANDRIEU-DUFOUR, soit d'Hermose appelé ANDRIEU (tout court).

Après ses études secondaires à Paris au lycée Henri IV, puis avoir raté ou oublié de s’inscrire au concours d’admission à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (nous ne savons pas très bien), Francis n’étudia guère son droit et préférait fréquenter les tavernes d’étudiants progressistes, les ateliers d'artistes et les salons de peintures. Ce qui entraînera la brouille de Francis avec son père Pierre ANDRIEU qui lui coupera les vivres (c’est grâce à son frère Hermose ANDRIEU et à sa sœur Azelie DARROT-ANDRIEU qu’il subsistera). Francis mettra 10 années à terminer ses études de droit et à devenir avocat en usant la patience de 3 facultés (Paris, Grenoble et enfin Poitiers). D’où le qualificatif de « Francis était un Marius » donné par Clémentine GOUTTENOIRE à l’endroit de son grand-père (cf Marius PONTMERCY, le jeune premier des Misérables, né en 1810, étudiant en droit, ami du groupuscule de l’ABC, brouillé avec son grand-père le riche bourgeois royaliste GILLENORMAND, futur avocat et mari de Cosette).

Jean Baptiste Arthur ARTHAUD DE VIRY
Personne · 1802-1868

Né le 26 septembre 1802 à Saint-Germain-Laval (Loire). Décédé le 25 août 1868 à Roanne (Loire) à l'âge de 65 ans.
Ses parents sont Jean Guy ARTHAUD DE VIRY (1782-1815) et Antoinette Blaisine Aglaé DENIS DE CUZIEU (1780-1844), la dernière sœur du colonel
baron Ovide DE CUZIEU (1764-1848).

De son mariage avec Elisabeth dite Julie BARJOT (1816-1885), le docteur DE VIRY a eu 2 enfants, cousins-issus-de-germain de Clémentine et Ludovic DE SAINT-THOMAS :

  • Antoinette Aglaé ARTHAUD DE VIRY (1835-1899). Mariée le 18 août 1859 à Roanne avec Auguste DE GIRARDIER (1817-1907) dont une fille Octavie (1864-1950) marié à Antoine BETHENOD (1860-1920).
  • Le docteur Charles Octave ARTHAUD DE VIRY (1838-1901) médecin comme son père, notamment de la famille de ses cousins. Le 1er février 1864, Octave DE VIRY fut témoin au mariage de Ludovic de SAINT-THOMAS avec Gabrielle Octavie Pierrette Berthe RUDEL DU MIRAL (Commune d’Orléat – Puy de Dôme – Année 1864 – acte de mariage n°3) ; et en 1873 mit au monde la petite Clémentine GOUTTENOIRE avec le manque de réussite que l’on connaît, laissant la jeune Athénaïs moribonde… Marié le 20 avril 1868 avec une jeune femme de Noirétable, Marie-Marguerite PERDRIGEON 1846-1911, dont postérité.
Jean Étienne DE SAINT-THOMAS
Personne · 1785-1875

Epoux d'Athénaïs DE CUZIEU.

Né Jean Étienne THOMAS à Vesoul (alors province de Franche-Comté) le 28 novembre 1785, le chevalier de SAINT-THOMAS est issu d’une famille franc-comtoise ayant concentré au fil des siècles les activités de tanneries de la commune de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) avant d’acquérir des charges judiciaires à Vesoul. Son père est avocat au parlement de Besançon et aurait été connu sous l’appellation de Baron THOMAS. En 1787, sa mère décède à la naissance de ses frères jumeaux qui eux non plus ne survivent pas. Orphelin de mère élevé par sa tante PATHIOT, sa famille persécutée sous la Révolution, Jean Étienne THOMAS reste marqué à vie par ces évènements tragiques ; il n’a de cesse de vouloir reconstruire un roman familial, mêlant héroïsme, séduction, passion, mystification et collectionnisme compulsif dans une ardente ferveur royaliste assumée et démonstrative, quels que soient les régimes politiques qui se succèdent en France au XIXe siècle. A 23 ans, il rejoint les Chasseurs à cheval, puis il est officier à l’État-Major de cavalerie du général MARULAZ au sein du 4ème corps d’armée du maréchal MASSENA. Il participe à ce titre à la campagne d’Autriche qui se termine victorieusement à Wagram le 5 juillet 1809. A partir de 1809, sous la direction de son compatriote bisontin Pierre-Adrien PARIS, architecte et académicien, il aurait escorté avec son unité de cavalerie les déménagements des trésors de la collection Borghèse entre Rome et Paris. La légende dit que c’est en découvrant l’Hermaphrodite Borghèse « qu’il eut la révélation des belles choses ». Se faisant déjà appeler « DE SAINT-THOMAS », il défend brillamment la frontière au crépuscule de l’Empire à l’hiver 1813-1814 lors d’une résistance héroïque de la place d’Huningue sous les ordres du commandant CHANCEL ; blessé à 2 reprises et cité 2 fois, il est promu capitaine à titre provisoire. Ses actions d’éclat sont récompensées par la croix russe de l’ordre militaire de Saint-Georges, l’ordre du Lys, puis la Légion d’honneur et l’ordre royal de Saint-Louis. Rallié à la Première Restauration, il intègre la prestigieuse Compagnie de NOAILLES des Gardes du corps du Roi. En septembre 1814, une ordonnance royale l’autorise officiellement à changer son nom en « DE SAINT-THOMAS ». Lors des Cent-Jours, il suit le roi Louis XVIII dans son exil à Gand. Disgracié au retour de la Seconde Restauration pour une obscure affaire de pillage, de taille non conforme ou tout simplement de séduction non appropriée (sans doute un règlement de compte envers un jeune officier trop ambitieux au regard de son extraction issue de la bourgeoise judiciaire de Vesoul), il est exilé sans solde ni traitement et s’installe à Lyon. Ruiné, il séduit et emporte à la surprise générale l’un des plus beaux partis de la Ville : Athénaïs DE CUZIEU, la fille de Suzanne D’AFFAUX DE GLATTAS, dame Baronne de Saint-Lager et du colonel Ovide DE CUZIEU, dont il est l’aide-de-camp, une famille érudite et déjà connue à Lyon pour le goût très sûr de ses collections. De cette union avec Athénaïs DE CUZIEU, naissent trois enfants, dont seuls deux atteignent l’âge adulte : Clémentine (1823-1898) et Ludovic (1832-1907). Sa fortune assurée, le chevalier DE SAINT-THOMAS – ainsi se fait-il désormais appeler en référence à sa croix de chevalier de Saint-Louis et à ses opinions monarchistes – commence alors à abondamment collectionner tableaux et antiquités. En 1830, son épouse acquiert le château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse, au Nord-Ouest de Roanne (Loire) et il devient de plus en plus forézien malgré ses nombreux séjours parisiens. A son adhésion à la monarchie de Juillet, il rejoint la Garde nationale de la Loire en qualité de chef de bataillon et obtient le gouvernorat du château d’Écouen, propriété abandonnée sujette à d’interminables conflits juridiques entre les princes de CONDE et l’institution de la Légion d’honneur qui ne trouvent leur fin qu’en 1838. Pendant ce temps, profitant de ses fonctions, de ses relations et de son entregent, il poursuit l’enrichissement de ses collections. Nommé en 1843 inspecteur des Monuments historiques du département de la Loire, nouvelle institution dirigée par Prosper MERIMEE, il est révoqué en 1851 par le nouveau préfet bonapartiste. Concomitamment, il acquiert en 1845 les anciennes prisons depuis longtemps abandonnées, installées dans la forteresse médiévale délabrée de la ville Roanne, qu’il rénove et reconstruit partiellement dans le culte de la Monarchie et dans l’exhibition de sa propre réussite, pour y créer l’écrin de ses collections aussi fastueuses que mystérieuses selon la légende locale. Dans la liste des membres du congrès scientifique de France en 1862, il est dit « membre de plusieurs académies » sans précision. Il apparait en 1863 dans la liste des membres de la société de la Diana à Montbrison (Loire) mais se querelle vite avec cette société savante portée par Victor FIALIN, duc de PERSIGNY, un voisin de Saint-Germain-Lespinasse bien trop bonapartiste pour réussir à être en bons termes avec lui ! Très âgé, il voit mourir son épouse Athénaïs DE CUZIEU en 1871 ainsi que, en 1874, sa seule et unique petite fille, Athénaïs ANDRIEU DE VAULX, qui ne s’est jamais relevée de ses couches et laisse orpheline une petite Clémentine née en 1873. Marqué par ce drame qui lui rappelle celui de son enfance, il s’éteint au château de Roanne le 15 janvier 1875 dans sa 90e année et est enterré à Saint-Germain-Lespinasse, non loin de la tombe de son « ennemi » le duc de PERSIGNY, décédé en 1872. A sa mort, il laisse une fortune confortable et une innombrable collection d’environ 12 000 pièces, notamment 2000 antiquités, 2000 gravures et 200 tableaux. Toutes les antiquités sont rapidement dispersées par ses enfants, notamment au printemps 1876 par le ministère de Me BOUSSATON, commissaire-priseur à Paris. Même décédé, sa réputation mystérieuse et controversée ne cesse de semer le doute parmi les spécialistes d’antiquités, certaines pièces monnayées ou léguées s’avérant être des faux. Construisant sa propre légende personnelle, le chevalier DE SAINT-THOMAS préférait, à la rigueur scientifique, l’esthétique et les honneurs que pouvaient lui apporter la renommée de sa collection ; il ne s’embarrassait sans doute guère de la fiabilité des origines de ses antiquités. Ni conservateur, ni archéologue, pur autodidacte, il fut un accumulateur compulsif et un marchand opportuniste, à l’image du romantisme du XIXe siècle et de sa quête d’aventures. Ses collections se trouvent aujourd’hui notamment au musée du Louvre à Paris, au musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, au musée de la Céramique de Sèvres et au musée Joseph Déchelette de Roanne. Si certaines pièces des collections publiques sont d’une grande qualité, d’autres se sont avérées être le produit de contrefaçon sans que l’on sache (ou que l’on prouve) si le chevalier a lui-même été abusé ou a participé directement à ces mystifications de faussaire. Inhumé au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse (Caveau DE SAINT-THOMAS).

Jean Félix Camille DUMAS
Personne · 1831-1909

Epoux de Marguerite ANDRIEU, cousine-germaine d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Père de Barthélémy DUMAS DE VAULX

Jean Félix Camille DUMAS est un notable auvergnat, né le 9 août 1831 à Courpière et mort le 15 janvier 1909 au château de Fontenille à Lezoux (Puy de Dôme) à l'âge de 77 ans.

Second fils de Jean Baptiste Antoine DUMAS (1784-1862), avocat et juge suppléant au tribunal civil de Thiers, et de Michelle Adèle Félicité GOYON (1802-1878), Jean Félix Camille DUMAS nait le 9 août 1831 à Courpière (63). Par sa mère, fille de François GOYON et de Marie JOUVET, il est le neveu d'Hippolyte GOYON, maire de Courpière (1861-1870) et conseiller général du Puy-de-Dôme (canton de Courpière 1844-1864). Il épouse le 26 novembre 1860 Marguerite ANDRIEU, née le 12 janvier 1839 à Thiers (63) et décédée le 9 avril 1926, à l'âge de 87 ans (Parents : Georges Pierre dit Hermose ANDRIEU 1804-1875 & Anne DUFOUR dit DUFOUR-DUBESSET 1817-1884), d'où 4 enfants :

  • Jean Baptiste Maxime DUMAS (1862-1922). Marié avec Marie Jeanne Laurence MARRY 1873 ;
  • Louise DUMAS (1863-1928). Mariée le 5 mai 1884 à Thiers (63), avec son cousin François Barthélémy Joseph HENRY (1851-1914) ;
  • Anne Jeanne Justine Lucie DUMAS (1865-1918). Mariée le 21 novembre 1893 à Lezoux (63), avec Antony MULSANT (1862-1935) ;
  • Antoine Barthélémy DUMAS dit DUMAS DE VAULX (1870-1920). Marié le 30 mai 1896 à Roanne (42), avec cousine issue-de-germaine Jeanne Aimée Clémentine GOUTTENOIRE (1873-1958).

Camille DUMAS vécut longtemps au château de Vollore (Puy-de-Dôme) en famille avec son frère Arthur DUMAS. Arthur se maria tardivement et les belles-sœurs ne s'entendirent guère. Notons que Marguerite ANDRIEU, l'épouse de Camille, était de santé fragile, tenant du côté de sa mère la très grande instabilité nerveuse des DUFOUR-DUBESSET et a passé sa vie à faire des cures à Néris-les-Bains pour calmer sa trop forte nervosité. Camille DUMAS laissa alors le château de Vollore à son frère ainé Arthur, et acheta le château de Fontenille à Lezoux, en bas de Thiers. Des 4 enfants de Marguerite et Camille, c'est l'ainé Maxime DUMAS qui héritera du château de Fontenille ; sa veuve Laurence MARRY-DUMAS le vendit ensuite au milieu du XXe siècle.

Jeanne Aimée Athénaïs DENIS DE CUZIEU
Personne · 1796-1871

Grand-mère et marraine d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.

Education :
Dernier enfant de Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU et de Suzanne Christiane D'AFFAUX DE GLATTAS, née à Lyon, 58 place Bellecour, le 6 Brumaire An V (16 novembre 1796) et baptisée le jour même par le Prêtre catholique romain DURAND : sa marraine est Jeanne Marie DARESTE (1740-1815), sa grand-mère, et son parrain Jean Baptiste GIRAUD DE SAINT-TRYS (1763-1827), un ami beaujolais (ancien cadet gentilhomme puis officier des régiments de marine du roi) résidant également à Lyon 133 rue du Perra (Peyrat). Elle est dès son jeune âge appelée Athénaïs, malgré un état-civil de naissance à Lyon en 1796 limité aux deux seuls prénoms Jeanne et Aimée. Toute sa vie elle signera de ce prénom qui sera formellement inscrit sur son acte de décès à Roanne en 1871. Après avoir partagé sa petite enfance entre la place Bellecour à Lyon (Rhône) et le château de Saint-Lager en Beaujolais, elle poursuit son éducation dans un pensionnat lyonnais de jeunes filles (non connu à ce jour).

Musicienne :

  • Elle a pour professeur de piano le compositeur Charles François DUMONCHAU (1775-1820) établi à Lyon depuis 1809 et qui y bénéficie d'une petite renommée dans les cercles aristocratiques et bourgeois de la ville. En 1811, DUMONCHAU lui dédicace 6 Bagatelles pour piano-forte (op 36).
  • De mai 1825 à août 1827 à Paris, Athénaïs DENIS DE CUZIEU est directrice de l'Institution Royale de Musique Religieuse pour Dames, école à l'époque renommée, fondée en 1816 par le musicologue Alexandre CHORON : Athénaïs n'est pas une musicienne professionnelle, mais une pianiste amateure d'un bon niveau ; peut-être sur une recommandation ancienne de DUMONCHAU (décédé depuis 1820) qui avait sans doute rencontré CHORON au cours de ses années passées à Paris, elle se rapproche de ce fameux musicologue lors de son installation dans la capitale en 1824. A moins que le lien relationnel n'ait été établi par le réseau maçonnique de son père le colonel baron DE CUZIEU, également Franc-maçon initié en 1785 à Strasbourg à la Grand Loge du Duc de Chartres. Son école étant mixte, Alexandre CHORON lui confie alors le poste de directrice (école des Dames) de son Institution Royale de Musique Religieuse. Celle-ci, dont le bâtiment principal se trouvait 69 rue de Vaugirard à Paris, avait conservé (à cette époque) son premier bâtiment du début de la rue du Regard (Pensionnat royal de chant). Grâce à la correspondance d'Athénaïs, nous connaissons les prénoms de 3 de ses élèves : Élie, Hortense et Joséphine (lettre d'Hector DENIS DE CUZIEU à sa sœur le 22 octobre 1825).

Mariage :
Déjà enceinte de trois mois, elle épouse en août 1822 Jean Etienne DE SAINT-THOMAS, l'officier d'ordonnance et aide-de-camp de son père le colonel baron Ovide DENIS DE CUZIEU. Son premier enfant Clémentine DE SAINT-THOMAS nait à Dijon en février 1823 pour éviter le scandale à Lyon. Suivra en 1829, la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS, de santé fragile et qui décédera en 1839. En 1832, dans des conditions mystérieuses et non totalement élucidées, naitra à Paris son fils Ludovic DENIS, qui ne sera reconnu Ludovic Denis DE SAINT-THOMAS qu'en 1838 par le chevalier DE SAINT-THOMAS. Femme de caractère, porteuse de la fortune du couple, excellente gestionnaire avec son époux de leurs biens, Athénaïs DENIS DE CUZIEU s'installe au Château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse à compter de 1830, elle apprécie peu la campagne roannaise et n'hésite jamais à retourner régulièrement à Paris et à Lyon, puis à visiter sa fille Clémentine et son gendre Francis ANDRIEU en Auvergne. A compter de 1845, elle s'installe à Roanne d'abord en location rue du Collège puis au Château de Roanne une fois les travaux d'aménagement terminés en novembre 1849 ; c'est dans cette demeure qu'elle décédera en 1871.

Au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse, Athénaïs DENIS DE CUZIEU est d'abord enterrée dans une première tombe familiale auprès de la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS (1829-1839) et de son frère Hector DENIS DE CUZIEU (1793-1846). Son époux le chevalier DE SAINT-THOMAS les rejoindra en 1875. En 1908, leurs restes furent relevés pour être inhumés dans le nouveau caveau des SAINT-THOMAS surmonté d'une belle chapelle ornée de frises Art nouveau.

Jeanne Marie DARESTE
Personne · 1740-1815

Grand-mère paternelle d'Athénaïs DE CUZIEU, madame DE SAINT-THOMAS.

Née le 22 novembre 1740 à Lyon (Rhône). Baptisée le 23 novembre 1740 à Lyon (Nom parrain : CHOLIER Louis Hector - Nom marraine : FUSELIER Jeanne Marie) ; Commentaire général de l'acte n° 342 : née hier - père et parrain conseillers du roy - marraine femme de Damien FLACHAT écuyer (tante de l'enfant). Décédée le 3 février 1815 à son domicile Place Bellecour à Lyon.

Mariée le 27 septembre 1760 en l'église d'Ainay à Lyon avec Jean Blaise DENIS DES BOYRONS DE CUZIEU, écuyer seigneur de Cuzieu et d'Unias (1732-1793) ; d'où 7 enfants dont 3 atteindront l'âge adulte :

  • Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU,
  • Jeanne Lucrèce Artémise, madame DUPUY DE CHATELARD,
  • Antoinette Blaisine Aglaé, madame ARTHAUD DE VIRY.

Le lien de famille entre les CUZIEU, les TRICAUD, les FONTENAY et les PERRAULT tient de la Famille DARESTE et plus précisément dans cette famille nombreuse à Lyon de la branche des seigneurs DE ROSARGE et DE BOUVESSE. A la fin du XVIIIe siècle, les 4 sœurs DARESTE de ROSARGE :

  • Jeanne Marie (1740-1815),
  • Lucrèce (1746-1822),
  • Antoinette (1747-1837),
  • et Marie Geneviève (1748-1828),
    ont respectivement épousé :
  • Jean Blaise DENIS DES BOYRONS DE CUZIEU (1732-1793),
  • Pierre DUJAST D'AMBÉRIEU (1739-1821),
  • Anne Paul CHEVAL DE FONTENAY DE SOMMANT (1732-1790),
  • et Claude Jean Baptiste GARRON DE LA BÉVIÈRE DE BROSSE (1742-1811).
Personne · 1777-1865

Madame PERRAULT est également du côté DARESTE une cousine-germaine du colonel baron Ovide DENIS DE CUZIEU (1764-1848), née Jeanne Marie Fortunée GARRON DE LA BÉVIÈRE (Née le 7 avril 1777 à Bourg-en-Bresse (Ain) ; décédée le 4 avril 1865 à Lyon 2° arrondissement à l'âge de 87 ans).

Mariée le 25 janvier 1808 à Châtillon-sur-Chalaronne (Ain) à un Capitaine major d'infanterie à Dracy-le-Fort, Claude Corentin Jean PERRAULT DE CHAMIREY (Né le 12 décembre 1764 à Dijon (Côte d'Or) ; décédé le 9 juillet 1825 à Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire), à l'âge de 60 ans).

En 1849, madame DE TRICAUD et madame PERRAULT sont veuves depuis de nombreuses années et à la lecture de leur correspondance familiale avec Athénaïs DE CUZIEU, madame DE SAINT-THOMAS, particulièrement intéressées par les arrangements de mariage de leur parentèle.

Jenny TRONELLE
Personne

Couturière à Roanne. Elle était installée au 29 rue du Collège.