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Person · 1797-1872

Pierre Aimé Adolphe DE TRICAUD est un cousin-issu-de-germain d'Athénaïs DE CUZIEU, madame de SAINT-THOMAS.

Né le 9 et baptisé le 12 novembre 1797, à Ambérieu (Ain), chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand et des Saints Maurice et Lazare, il obtient de la chancellerie pontificale, par brevet du 3 février 1865, le titre de comte romain, transmissible à ses descendants mâles, par ordre de primogéniture.

Adolphe DE TRICAUD épouse à Bourg (Ain) le 26 septembre 1824 Henriette Marie Adélaïde DU MARCHE , fille de Claude-Marie-Joseph DU MARCHE, ancien capitaine du génie, député de l'Ain, chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie-Joséphine-Adélaïde DE BOLOZON. Elle mourut à Ambérieu le 10 juillet 1896, âgée de 90 ans.

"En 1826, il avait vendu la terre et le château de Vongnes à M. Alirpt, grand-père de M. d'Orgeval qui les possède aujourd'hui. Il fit cession des ruines du château de Saint-Germain à la commune d'Ambérieu avec interdiction de les démolir et il consolida ce qui restait du château des Allymes, qui est actuellement la propriété de son petit fils. Il dota la commune d'Ambérieu d'une école gratuite au hameau des Allymes, contribua largement à d'autres fondations importantes pour la paroisse et à la construction de la nouvelle église. Il publia sous le pseudonyme d'Ame de Gy plusieurs volumes de légendes sur l'histoire locale" - Chroniques et légendes de l'Ain, Casterman a Tournai, 1864 ; Bresse et Bugey, ibid. 1865 ; Esquisses du Moyen Age, ibid. 1865: Nos Pères, ibid. 1868.

Adolphe DE TRICAUD est donc connu dans les lettres lyonnaises sous le pseudonyme d'Amé DE GY : on lui doit sous ce nom de plume plusieurs ouvrages de légendes historiques sur le département de l'Ain ainsi que sur le Lyonnais et le Forez. Il est mort à Ambérieu le 2 septembre 1872 à presque 75 ans.

Person · 1785-1875

Epoux d'Athénaïs DE CUZIEU.

Né Jean Étienne THOMAS à Vesoul (alors province de Franche-Comté) le 28 novembre 1785, le chevalier de SAINT-THOMAS est issu d’une famille franc-comtoise ayant concentré au fil des siècles les activités de tanneries de la commune de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) avant d’acquérir des charges judiciaires à Vesoul. Son père est avocat au parlement de Besançon et aurait été connu sous l’appellation de Baron THOMAS. En 1787, sa mère décède à la naissance de ses frères jumeaux qui eux non plus ne survivent pas. Orphelin de mère élevé par sa tante PATHIOT, sa famille persécutée sous la Révolution, Jean Étienne THOMAS reste marqué à vie par ces évènements tragiques ; il n’a de cesse de vouloir reconstruire un roman familial, mêlant héroïsme, séduction, passion, mystification et collectionnisme compulsif dans une ardente ferveur royaliste assumée et démonstrative, quels que soient les régimes politiques qui se succèdent en France au XIXe siècle. A 23 ans, il rejoint les Chasseurs à cheval, puis il est officier à l’État-Major de cavalerie du général MARULAZ au sein du 4ème corps d’armée du maréchal MASSENA. Il participe à ce titre à la campagne d’Autriche qui se termine victorieusement à Wagram le 5 juillet 1809. A partir de 1809, sous la direction de son compatriote bisontin Pierre-Adrien PARIS, architecte et académicien, il aurait escorté avec son unité de cavalerie les déménagements des trésors de la collection Borghèse entre Rome et Paris. La légende dit que c’est en découvrant l’Hermaphrodite Borghèse « qu’il eut la révélation des belles choses ». Se faisant déjà appeler « DE SAINT-THOMAS », il défend brillamment la frontière au crépuscule de l’Empire à l’hiver 1813-1814 lors d’une résistance héroïque de la place d’Huningue sous les ordres du commandant CHANCEL ; blessé à 2 reprises et cité 2 fois, il est promu capitaine à titre provisoire. Ses actions d’éclat sont récompensées par la croix russe de l’ordre militaire de Saint-Georges, l’ordre du Lys, puis la Légion d’honneur et l’ordre royal de Saint-Louis. Rallié à la Première Restauration, il intègre la prestigieuse Compagnie de NOAILLES des Gardes du corps du Roi. En septembre 1814, une ordonnance royale l’autorise officiellement à changer son nom en « DE SAINT-THOMAS ». Lors des Cent-Jours, il suit le roi Louis XVIII dans son exil à Gand. Disgracié au retour de la Seconde Restauration pour une obscure affaire de pillage, de taille non conforme ou tout simplement de séduction non appropriée (sans doute un règlement de compte envers un jeune officier trop ambitieux au regard de son extraction issue de la bourgeoise judiciaire de Vesoul), il est exilé sans solde ni traitement et s’installe à Lyon. Ruiné, il séduit et emporte à la surprise générale l’un des plus beaux partis de la Ville : Athénaïs DE CUZIEU, la fille de Suzanne D’AFFAUX DE GLATTAS, dame Baronne de Saint-Lager et du colonel Ovide DE CUZIEU, dont il est l’aide-de-camp, une famille érudite et déjà connue à Lyon pour le goût très sûr de ses collections. De cette union avec Athénaïs DE CUZIEU, naissent trois enfants, dont seuls deux atteignent l’âge adulte : Clémentine (1823-1898) et Ludovic (1832-1907). Sa fortune assurée, le chevalier DE SAINT-THOMAS – ainsi se fait-il désormais appeler en référence à sa croix de chevalier de Saint-Louis et à ses opinions monarchistes – commence alors à abondamment collectionner tableaux et antiquités. En 1830, son épouse acquiert le château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse, au Nord-Ouest de Roanne (Loire) et il devient de plus en plus forézien malgré ses nombreux séjours parisiens. A son adhésion à la monarchie de Juillet, il rejoint la Garde nationale de la Loire en qualité de chef de bataillon et obtient le gouvernorat du château d’Écouen, propriété abandonnée sujette à d’interminables conflits juridiques entre les princes de CONDE et l’institution de la Légion d’honneur qui ne trouvent leur fin qu’en 1838. Pendant ce temps, profitant de ses fonctions, de ses relations et de son entregent, il poursuit l’enrichissement de ses collections. Nommé en 1843 inspecteur des Monuments historiques du département de la Loire, nouvelle institution dirigée par Prosper MERIMEE, il est révoqué en 1851 par le nouveau préfet bonapartiste. Concomitamment, il acquiert en 1845 les anciennes prisons depuis longtemps abandonnées, installées dans la forteresse médiévale délabrée de la ville Roanne, qu’il rénove et reconstruit partiellement dans le culte de la Monarchie et dans l’exhibition de sa propre réussite, pour y créer l’écrin de ses collections aussi fastueuses que mystérieuses selon la légende locale. Dans la liste des membres du congrès scientifique de France en 1862, il est dit « membre de plusieurs académies » sans précision. Il apparait en 1863 dans la liste des membres de la société de la Diana à Montbrison (Loire) mais se querelle vite avec cette société savante portée par Victor FIALIN, duc de PERSIGNY, un voisin de Saint-Germain-Lespinasse bien trop bonapartiste pour réussir à être en bons termes avec lui ! Très âgé, il voit mourir son épouse Athénaïs DE CUZIEU en 1871 ainsi que, en 1874, sa seule et unique petite fille, Athénaïs ANDRIEU DE VAULX, qui ne s’est jamais relevée de ses couches et laisse orpheline une petite Clémentine née en 1873. Marqué par ce drame qui lui rappelle celui de son enfance, il s’éteint au château de Roanne le 15 janvier 1875 dans sa 90e année et est enterré à Saint-Germain-Lespinasse, non loin de la tombe de son « ennemi » le duc de PERSIGNY, décédé en 1872. A sa mort, il laisse une fortune confortable et une innombrable collection d’environ 12 000 pièces, notamment 2000 antiquités, 2000 gravures et 200 tableaux. Toutes les antiquités sont rapidement dispersées par ses enfants, notamment au printemps 1876 par le ministère de Me BOUSSATON, commissaire-priseur à Paris. Même décédé, sa réputation mystérieuse et controversée ne cesse de semer le doute parmi les spécialistes d’antiquités, certaines pièces monnayées ou léguées s’avérant être des faux. Construisant sa propre légende personnelle, le chevalier DE SAINT-THOMAS préférait, à la rigueur scientifique, l’esthétique et les honneurs que pouvaient lui apporter la renommée de sa collection ; il ne s’embarrassait sans doute guère de la fiabilité des origines de ses antiquités. Ni conservateur, ni archéologue, pur autodidacte, il fut un accumulateur compulsif et un marchand opportuniste, à l’image du romantisme du XIXe siècle et de sa quête d’aventures. Ses collections se trouvent aujourd’hui notamment au musée du Louvre à Paris, au musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, au musée de la Céramique de Sèvres et au musée Joseph Déchelette de Roanne. Si certaines pièces des collections publiques sont d’une grande qualité, d’autres se sont avérées être le produit de contrefaçon sans que l’on sache (ou que l’on prouve) si le chevalier a lui-même été abusé ou a participé directement à ces mystifications de faussaire. Inhumé au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse (Caveau DE SAINT-THOMAS).

Just Sébastien Arthur DUMAS
Person · 1825-1905

Just Sébastien Arthur DUMAS est un homme politique français, né le 28 août 1825 à Vollore-Ville (Puy-de-Dôme) et mort le 8 octobre 1905 à Vollore-Ville.

Fils de Jean Baptiste Antoine DUMAS (1784-1862), avocat et juge suppléant au tribunal civil de Thiers (Puy-de-Dôme), et de Michelle Adèle Félicité GOYON (1802-1878), Just Sébastien Arthur DUMAS nait le 28 août 1825 au domicile de ses père et mère situé au château de Vollore. Par sa mère, fille de François GOYON et de Marie JOUVET, il est le neveu d'Hippolyte GOYON, maire de Courpière (1861-1870) et conseiller général du Puy-de-Dôme (canton de Courpière 1844-1864). Il épouse, en premières noces le 3 septembre 1866 à Ambert (Puy-de-Dôme) Marie Françoise Pierrette Michelle BRAVARD DE LA BOISSERIE (1844-1871), fille de Jacques Esprit Marie Alfred BRAVARD DE LA BOISSERIE, avocat, et de Marie Antoinette Valérie VIMAL, et petite-fille de l'ancien député, Jean-François VIMAL-DUPUY. Il épouse en secondes noces le 12 janvier 1875 au Puy-en-Velay (Haute-Loire) Marie Geneviève Ciprienne Marguerite BEAUD DE BRIVE (1848-1928), fille de Noël Marie Ernest BEAUD DE BRIVE, avocat, et de Marie Claudine BRAVARD DE LA BOISSERIE. De ce mariage naissent : Marie Louise DUMAS (1876-1953) qui épousera à Vollore-Ville le 16 juillet 1900, Marie Antoine Charles Gilbert BUREAUX DE PUSY DUMOTTIER DE LAFAYETTE (1871-1950) et Geneviève Camille DUMAS, décédée adolescente (1877-1889). Arthur DUMAS meurt le 8 octobre 1905 dans son château de Vollore.

Carrière politique
Au Conseil général du Puy-de-Dôme :
Il est élu, le 19 juin 1864, dans le canton de Courpière, par 1 950 voix sur 3 701 votants pour 4 686 inscrits, contre 1 374 suffrages au profit de son oncle, Hippolyte GOYON, conseiller sortant. Il est réélu, aux élections du 8 octobre 1871, par 1 935 voix sur 3 504 votants pour 4 666 inscrits, contre 1 516 suffrages à TROUSSEL. Il est reconduit dans son mandat, aux élections du 4 novembre 1877, réélu par 2 321 voix pour 2 527 votants pour 4 627 inscrits. Il est à nouveau réélu, le 12 août 1883, par 1 852 voix sur 3 666 votants pour 4 603 inscrits, contre 1 697 suffrages à Noël François Victor CHAMERLAT, maire de Courpière et futur député. Il sera battu par ce dernier aux élections du 28 juillet 1889, n'ayant recueilli que 1 645 voix, contre 2 064 pour CHAMERLAT, sur 3 852 suffrages exprimés pour 4 763 inscrits.
À la mairie de Vollore-Ville :
Il est élu en 1870 maire de Vollore-Ville, faisant suite à Jacques HALLEY (1791-1872). Il conservera ce mandat jusqu'en 1904.
Engagement et distinction :
Il est proposé, en 1893, à la correspondance de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) par le docteur PLICQUE. En 1899, il adhère à la ligue de la patrie française, organisation politique française, d'orientation nationaliste, fondée le 31 décembre 1898, dans le cadre de l'affaire Dreyfus, et rassemblant les forces antidreyfusardes composée notamment de professeurs et d'artistes mais également de boulangistes et de bonapartistes;

Jeanne Marie DARESTE
Person · 1740-1815

Grand-mère paternelle d'Athénaïs DE CUZIEU, madame DE SAINT-THOMAS.

Née le 22 novembre 1740 à Lyon (Rhône). Baptisée le 23 novembre 1740 à Lyon (Nom parrain : CHOLIER Louis Hector - Nom marraine : FUSELIER Jeanne Marie) ; Commentaire général de l'acte n° 342 : née hier - père et parrain conseillers du roy - marraine femme de Damien FLACHAT écuyer (tante de l'enfant). Décédée le 3 février 1815 à son domicile Place Bellecour à Lyon.

Mariée le 27 septembre 1760 en l'église d'Ainay à Lyon avec Jean Blaise DENIS DES BOYRONS DE CUZIEU, écuyer seigneur de Cuzieu et d'Unias (1732-1793) ; d'où 7 enfants dont 3 atteindront l'âge adulte :

  • Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU,
  • Jeanne Lucrèce Artémise, madame DUPUY DE CHATELARD,
  • Antoinette Blaisine Aglaé, madame ARTHAUD DE VIRY.

Le lien de famille entre les CUZIEU, les TRICAUD, les FONTENAY et les PERRAULT tient de la Famille DARESTE et plus précisément dans cette famille nombreuse à Lyon de la branche des seigneurs DE ROSARGE et DE BOUVESSE. A la fin du XVIIIe siècle, les 4 sœurs DARESTE de ROSARGE :

  • Jeanne Marie (1740-1815),
  • Lucrèce (1746-1822),
  • Antoinette (1747-1837),
  • et Marie Geneviève (1748-1828),
    ont respectivement épousé :
  • Jean Blaise DENIS DES BOYRONS DE CUZIEU (1732-1793),
  • Pierre DUJAST D'AMBÉRIEU (1739-1821),
  • Anne Paul CHEVAL DE FONTENAY DE SOMMANT (1732-1790),
  • et Claude Jean Baptiste GARRON DE LA BÉVIÈRE DE BROSSE (1742-1811).
Person · 1900-1953

Petit-fils d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Né le 14 janvier 1900 à Roanne et mort le 26 janvier 1953 à Roanne.

Il passe sa petite enfance en Forez au Château de Roanne, à Roanne (aujourd’hui l’Office de tourisme), en Auvergne, au Château de Vaulx entre Thiers et Vollore-Ville (Puy-de-Dôme) et à Cannes (Alpes-Maritimes) à la Villa du Pin de la Danse au Cap Croisette (villa autrefois située 48 boulevard Eugène Gazagnaire, face au port du Mouré Rouge, démolie en juin-juillet 1977 pour faire place à un immeuble en copropriété dénommé Résidence Fantasia).

Ses études sont commencées par une institutrice, Mademoiselle Marguerite Liogier. En 1909 (ou 1910 ?), à la Rentrée d’octobre, il est pensionnaire à la Villa Saint Jean chez les Marianistes à Fribourg en Suisse. Il y retrouve son frère aîné Robert DUMAS DE VAULX et ses cousins-germains (Frédéric et Camille MULSANT, Gabriel HENRY). La Première Guerre Mondiale l’empêche de retourner en Suisse. De ce fait, il est inscrit au Lycée de Garçons de Roanne, où il achève ses études secondaires.
La fin de la guerre retarde son incorporation jusqu’au mois de mars 1920 où il rejoint le 98e Régiment d’Infanterie, Caserne Werlé à Roanne. Nommé caporal puis sous-officier, il est dirigé en décembre 1920 sur Paris à la section des secrétaires d’Etat-Major. Il est affecté comme maréchal-des-logis secrétaire à l’Etat-Major du Maréchal FOCH. Ce service était la Présidence et la Section française du Comité Militaire Allié de Versailles. Il travaille sous les ordres direct du général WEYGAND et du général GEORGES. Démobilisé en mars 1922, il quitte l’Etat-Major et rentre dans sa famille à Roanne. Il prend en charge la gestion de la propriété agricole de Vaulx à Sainte-Agathe (Puy-de-Dôme) et passionné de sports mécaniques, participe à de nombreuses épreuves sportives, en moto Terrot, puis en voiture de course automobile, principalement sur Amilcar CGS3 version Torpédo ponté avec partie arrière en pointe «bateau», options ailes «moto» et calandre type Eldridge. Egalement passionné de littérature et d’écriture, il collabore épisodiquement avec la presse régionale et rédige notamment un article de souvenirs au décès du Maréchal FOCH en 1929.

Il épouse, le 14 janvier 1927, au Coteau, Simone GROSSE (1904-1996), fille de l'industriel Emile GROSSE ("Société de Tissages Mécaniques de Cotonnades Emile Grosse & Fils" dont le siège social était à Roanne), sœur de Robert GROSSE, industriel et successeur de son père, coureur automobile sur Ballot 2 litres et Bugatti type 43 Torpédo Grand Sport, président de l'Automobile Club de Roanne et du N.A.C. de Roanne, aviateur breveté numéro 4214, pilote sur Caudron C.600 Aiglon et Farman F-403.

Conseiller municipal de la commune où se situe le château de Vaulx, il est élu le 16 février 1930 maire de Sainte-Agathe (Puy-de-Dôme). En sa qualité de maire de cette commune, il préside, le 27 mai 1933, en la salle du conseil municipal de l'hôtel-de-ville de Clermont-Ferrand, l'assemblée constitutive de l'Association des communes forestières du Puy-de-Dôme. Véritable promoteur du mouvement, il lance un appel aux maires du département qui répondent favorablement à ce dernier et assistent à la réunion qui se tient le 21 janvier 1934, à Ambert. Au cours de cette dernière, il est nommé président de l'association et désigné comme délégué au comité central de la fédération.

Une tumeur au cerveau diagnostiquée à l'automne 1952, les médecins de l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon ne peuvent enrayer la maladie. Tombé dans le coma, il est rapatrié auprès des siens et il décède le 26 janvier 1953 le jour de son retour au château à Roanne. Gérard DUMAS DE VAULX est inhumé au cimetière Saint-Jean de Thiers dans le caveau familial des ANDRIEU.

Person · 1773-1872

Benoite Joséphine Constantin DE SURJOUX (1773-1872), mariée avec François-Pierre, comte DE MACHECO DE PREMEAUX (1767-1827). Famille originaire de Bretagne, des sires de Retz et de la branche des Machecoul, nom qui s'altéra et se prononça en Bourgogne MACHECO, établie en Bourgogne depuis 1445, entrée aux états de Bourgogne en 1775. D’où une fille unique : Catherine Hugues Amélie DE MACHECO (1810-1843) mariée avec François Ernest Constantin, Comte DE CHANAY.

Le comte DE CHANAY également évoqué dans la correspondance familiale est donc le gendre de Madame DE MACHECO : il a un jeune fils né en 1830, Louis Joseph Constantin de Chanay, également cité dans la lettre.

Michel GOUTAY
Person · 1804-1858

Michel GOUTAY est un peintre auvergnat né à Thiers (Puy-de-Dôme) le 26 fructidor an XII, soit le 13 septembre 1804 (famille originaire certainement de Cervières, vu le nom typique de ce lieu). Il est fils de Jean-Baptiste GOUTAY, instituteur et de Marie MONTADORT. Il décède le 6 mai 1858 à Thiers, et l'on sait par l'état civil qu'il s'était marié le 21 août 1843 avec une veuve nommée Marguerite RIQUET qui lui survivra presque 20 ans (décès à Thiers le 16 janvier 1878). L'état civil de mariage le désigne précisément comme artiste peintre et celui de décès comme professeur de dessin. Selon la coutume thiernoise d'une meilleure identification des individus, à compter de son mariage, son patronyme fera souvent l'objet de l'adjonction du nom de son épouse : GOUTAY-RIQUET.

Élève de Louis Etienne WATELET (1780-1766), peintre paysagiste, qui est surtout notable par son rôle d'éducateur artistique (c'est dans son atelier que nombre de futurs paysagistes estimables, parmi lesquels Prosper BACCUET, Théodore CARUELLE D'ALIGNY, Paul DELAROCHE, Abel DUFRESNE et Pierre THUILLIER, ont fait leur apprentissage). Professeur au collège de Thiers, artiste local reconnu peignant de nombreuses œuvres en rapport avec sa ville, Michel GOUTAY initie Georges Antoine Prosper MARILHAT (1811-1847) au dessin et à la peinture. Il sera son premier maître. MARILHAT deviendra plus tard un peintre orientaliste et naturaliste français de premier plan.

Michel GOUTAY a l’âge d'Hermose ANDRIEU. Donc plus âgé de 7 ans que son ami Jean Baptiste dit Francis ANDRIEU : Michel et Francis partagent en effet le goût des arts. Le premier, sans aucune fortune, avait bien compris tout l’intérêt d’être ami avec le second, dont la richesse du père était bien connu à Thiers. Francis à Paris lors de ses études sans fin, fera survivre Michel GOUTAY et très certainement Prosper MARILHAT son protégé. Je pense qu’entre Michel et Francis, l’amitié était solide et sincère ; cependant lorsque Michel se mariera à Thiers en 1843, Francis ne fera pas partie des 2 amis choisis pour témoins.

Michel GOUTAY-RIQUET a une entrée dans le Bénézit, dictionnaire biographique d'artistes :
Français, 19e siècle, homme.
Né à Thiers (Puy-de-Dôme).
Peintre.
Élève de WATELET (1780-1766).
Exposé au Salon de Paris de 1827 à 1839, paysages et vues de Thiers.
Fonds de musées et de galeries :

  • Dunkerque : Paysage
  • Moulins : Angélique et Médore

Michel GOUTAY-RIQUET possède aussi une notice parue en 1882 dans le Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, d'Émile BELLIER DE LA CHAVIGNERIE (ouvrage terminé par Louis AUVRAY). Cette source recense davantage d'œuvres de lui :
– S. 1827. Vue d'après nature, prise à Thiers.
– S. 1831. Vue de la roche Margeride, à Thiers, effet de matin ; – Un souvenir, soleil couchant ; – Vue d'un lac, en Auvergne ; – Paysage composé, sujet tiré du Monastère, de Walter Scott.
– S. 1833. Vue d'Auvergne.
– S. 1834. Un grand paysage composé, d'après des croquis de la campagne de Thiers ; – Vue peinte sur les lieux d'une portion, de l'ancien château de Thiers ; – Vue exacte d'un martinet dans la vallée d'Enfer, à Thiers.
– S. 1835. Paysage, vue générale de Thiers, effet de soleil couchant, étude d'après nature.
– S. 1836. Vue d'un coteau boisé aux derniers rayons de soleil couchant (Auvergne) ; – Vue de la ville de Thiers, prise de l'ancien lit de la Dore, effet de soir.
– S. 1837. Paysage, étude prise dans le hameau appelé les Thermes, en Auvergne.
– S. 1838. Vue générale de la ville de Thiers et de sa vallée, effet de matin ; – Une canne, d'après nature.
– S. 1839. Paysage.
– S. 1848. Vue prise des hauteurs de Pierre ; – Plate, ancienne route de Lyon à Thiers.

Person · 1784-1855

Le cousin DE FONTENAY est Gabriel CHEVAL DE FONTENAY (Né le 16 août 1784 au château de Valogne à Sommant, Saône-et-Loire ; décédé le 27 septembre 1855 à Versailles, Yvelines, à l'âge de 71 ans), titré Vicomte COUSIN (12 juillet 1830) est un Diplomate français de la Monarchie de Juillet : Consul général, Envoyé extraordinaire, Ministre plénipotentiaire de France près du Roi de Würtemberg à Stuttgart (Allemagne), Grand-Officier de la Légion d'honneur (30 avril 1847).

Ses parents sont Antoinette DARESTE (1747-1837) et Anne Paul de FONTENAY, écuyer, Seigneur de SOMMANT (1732-1790). Né le 15 mai 1732 à Autun (Saône et Loire). Décédé le 22 octobre 1790 à Autun à l'âge de 58 ans. Député de la Noblesse aux Etats Généraux de 1789. Premier Maire d'Autun. Anne Paul CHEVAL DE FONTENAY DE SOMMANT. Avant d’épouser en secondes noces Antoinette DARESTE, Anne Paul s’était marié en 1760 avec Anne-Claude DE MOLLERAT DE MEUILLEY (1737-1761) et avait eu une première fille Claudine-Pierrette-Anne DE FONTENAY (1761-1842) qui plus tard le 22 février 1781 épousera à Autun Edmé Barthélémy Charles DE FOUDRAS, d’où :

  • Louis Angèle DE FOUDRAS (1795-1873). Né le 8 octobre 1795 - Division Nord/Lyon. Baptisé - Paroisse Saint-Vincent La Platière/Lyon. Décédé le 1er septembre 1873 au Château d'Origny/Ouches (Loire), à l'âge de 77 ans. Inhumé à Ouches (Loire). Maire de Riorges (Loire). Témoin en 1849 du mariage à Roanne (Loire) de Clémentine de SAINT THOMAS avec Jean Baptiste ANDRIEU.
Marguerite Eliza ANDRIEU
Person · 1810-1892

Tante d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. 4ème enfant de la fratrie ANDRIEU-COGNORD.

Née le 15 juin 1810 à Thiers (Puy-de-Dôme). Décédée le 23 février 1892 à Thiers à l'âge de 81 ans. Mariée le 10 novembre 1828 à Thiers avec Jean Baptiste dit Prosper DARROT, Notaire, Maire de Thiers (1839-1848), Conseiller général du Puy-de-Dôme (30 novembre 1845), Député du Puy-de-Dôme (1846-1848), né le 1er octobre 1797 à Thiers et décédé le 2 octobre 1870 à Thiers à l'âge de 73 ans (Parents : Joseph Gilbert DARROT 1757-1825 & Catherine Françoise VIDAL de RONAT 1761-1843). Dont postérité, notamment Marie DARROT qui épousera Adolphe CHASSAIGNE.

Louis Angèle DE FOUDRAS
Person · 1795- 1873

Petit-fils d'un premier mariage de Anne Paul DE FONTENAY, écuyer, Seigneur de SOMMANT (1732-1790), oncle de Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU.
Fils de Claudine Pierrette Anne CHEVAL DE FONTENAY (1761-1842), mariée à Autun (Saône-et-Loire) le 22 février 1781 avec Edmé Barthélémy Charles DE FOUDRAS.
Né le 8 octobre 1795 - Division Nord/Lyon. Baptisé - Paroisse Saint-Vincent La Platière/Lyon. Décédé le 1er septembre 1873 au Château d'Origny sur Ouches (Loire), à l'âge de 77 ans. Inhumé à Ouches (Loire).
Maire de Riorges (Loire).
Témoin en 1849 du mariage de Clémentine de SAINT THOMAS avec Jean Baptiste ANDRIEU.