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Person · 1874-1935

Ami d'enfance de Clémentine GOUTTENOIRE. Homme de lettres forézien (Licencié es-lettres), fils d'industriel roannais (tissage). Conservateur du Musée de Roanne et Président des Amis des Arts.

Fils de Jacques Henry DECHELETTE, fabricant de cotonnades, et de Louise Rachel MOREAU, Rémy Élie Albert DECHELETTE nait le 31 mai 1874 au domicile de ses père et mère situé à Roanne, Rue du Phénix, siège de l'Usine DECHELETTE. Il décède des suites d'un cancer à l'estomac à l'âge de 60 ans le 23 février 1935 en son domicile situé à Roanne, 16 rue d'Albon. Marié le 27 juin 1899 à Bort-l'Etang (Puy-de-Dôme) avec Guillemine Noémie Yvonne GOYON (1874-1961), cousine éloignée de Barthélémy DUMAS DE VAULX ; d'où un seul fils Jacques Louis DÉCHELETTE (1900-1969), père de Tante Régine DECHELETTE, madame Guy DUMAS DE VAULX (née en 1932).

Élève de l'institution Saint-Louis-de-Gonzague de Roanne puis de l'Institution des Chartreux, à Lyon, il poursuit des études classiques à la faculté de lettres de Lyon qui le mènent, en 1895, à la licence. Durant la guerre après avoir commandé pendant près de deux ans dans l'ambulance de la 63e division d'infanterie, il détaché, dès 1917, en qualité d'agent de liaison, à l'état-major américain. Il semble que sa parfaite maîtrise de la langue anglaise, son charme et ses manières permettent de surmonter les premières incompréhensions entre les troupes françaises et américaines et permettent l'organisation de leurs hôpitaux de base. Le 5 novembre 1931, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur, en sa qualité de lieutenant d'administration.

Il est directeur de publication du périodique "Rodumna : revue du pays roannais", dont il sera également secrétaire et chroniqueur, de sa création, en 1913, jusqu'à son arrêt en juillet 1914. Critique littéraire, il est publié, en 1922, dans Le Monde illustré. À compter de cette date, il collabore très activement avec l'hebdomadaire "Journal de Roanne". Ses chroniques seront par ailleurs reprises par d'autres périodiques, tels que "Le Gaulois", "Le Journal des débats politiques et littéraires" ou encore "Le Figaro". Un recueil de quelques centaines de ses chroniques sera publié, en 1935, quelques mois après son décès, et préfacé par Louis Mercier. On peut citer, parmi ses articles :

  • Le grillon du boulanger, conte (1925),
  • En marge de l'Astrée, conte (1925),
  • La renaissance pascale, article (1926),
  • Paroles d'un revenant, article (1926),
  • Un soir de moisson, article (1926),
  • Le charme d'Annecy, article (1926),
  • Bruits dans la campagne, article (1926),
  • Au grand Saint-Hubert, article (1926),
  • Le Hibou compatissant ou la Pitié récompensée, conte (1926),
  • La vie de Laprade, biographie (1933).

En 1920, à l'occasion des funérailles de son ami Barthélémy DUMAS DE VAULX, il tient l'orgue et assure l'accompagnement musical.
En 1924, à l'occasion des funérailles du peintre roannais, Émile NOIROT, il prononce un discours retraçant la vie de l'artiste.

Person · 1807-1900

Cousin-issu-de-germain de Clémentine DE SAINT-THOMAS. Avocat à Dijon (Côte d'Or), puis Officier et Commissaire Général de la Marine.

Né le 8 janvier 1807 à DIJON (Côte d’Or) - Décédé le 19 février 1900 à BREST (Finistère). Fils de Pierre François, avocat, professeur à la faculté de Droit de Dijon, et d’Anne Claude PATHIOT, cousine-germaine du chevalier DE SAINT-THOMAS. Un frère, Jacques Marie Louis Edouard, officier de marine, promotion 1824.

Marié avec Anaïs Laure Marie Josèphe DEIN, fille d’un Maréchal de camp honoraire, baron d’Empire. D'où plusieurs enfants et un petit fils l'amiral Alfred RICHARD qui héritera du château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse (Loire).

Il fait ses études au collège royal Henri IV à Dijon puis à la Faculté de droit de Dijon (Côte d'Or). Puis passe le concours des Commissaires de la Marine et mène une brillante carrière qui le fixera définitivement en Bretagne. Passionné de Lettres, il publie de nombreux travaux littéraires, ouvrages sur l’administration maritime, biographies, ouvrages d’érudition (numismatique), traductions, œuvres latines, poèmes.

Membre de la Société académique de Cherbourg, de Toulon, de l’Académie des sciences de Dijon, de la Société archéologique de Belgique.

Officier de l’Instruction publique (1868) Chevalier de St Jacques du Portugal, du Mérite scientifique, littéraire et artistique (1881).

Antoine Barthélémy DUMAS
Person · 1870-1920

Cousin et époux de Clémentine GOUTTENOIRE. Antoine Barthélémy DUMAS est un notable et homme politique auvergnat.

Dernier enfant de Camille DUMAS et de Marguerite ANDRIEU, Antoine Barthélémy nait à Thiers (Puy-de-Dôme) en 1870. Il décède le 27 avril 1920 au château de Roanne (Loire), place du château, aujourd'hui place de Lattre de Tassigny, des suites d'un cancer de la gorge à l'âge de 50 ans.

Passionné de modernité, il est un des premiers thiernois à acquérir une automobile en 1904 (une Panhard & Levassor immatriculée 168F). Fasciné par les chemins de fer, il collectionnera les modèles réduits de locomotive à vapeur. Suite à l'incendie de la vieille grange de Vaulx en 1907, il fera reconstruire à sa place une "folie" ferroviaire composée d'une habitation et d'un garage dont les plans sont ceux d'une gare et d'un hangar PLM.

Considéré comme un aristocrate de gauche, Barthélemy DUMAS est un progressiste tendance catholique social. La politique politicienne le caricature trop souvent en privilégié paternaliste, alors que le sort du petit peuple le préoccupe avec sincérité. A ce titre, les rapports avec sa famille au sens large du milieu social et avec sa famille au titre du sang, font souvent l'objet de débats, l’aristocratie et la bourgeoisie thiernoises ayant un esprit étroit et conservateur. Ses relations avec son oncle Arthur DUMAS (1825-1905), maire de Vollore (1870-1904), conseiller général du canton de Courpière (1864-1889) sont d’ailleurs fraîches, justement pour ces raisons politiques. L’un étant un antidreyfusard notoire (membre de la Ligue des Patriotes) tandis que l’autre, républicain progressiste est dreyfusard à l'instar de son épouse Clémentine GOUTTENOIRE dont la famille est dreyfusarde.

Person · 1844-1922

Cousin-germain de Victor GOUTTENOIRE, mari d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Parrain de Gérard Augustin Emmanuel DUMAS DE VAULX.

Né à Lyon le 27 août 1844. Décédé célibataire sans postérité à Paray le Monial (rue général Petit) le 24 juin 1922 à l’âge de 78 ans. Oncle Augustin GOUTTENOIRE (1844-1922) réside à Paray-Le-Monial (71) où il a un hôtel particulier (vendu dans les années 60 par Simone GROSSE, madame Gérard DUMAS DE VAULX, pour acheter son appartement de Clermont-Ferrand, 40 avenue Jullien), et dans son château du Mont-lès-Paray à Vitry-en-Charollais (propriété qu'il tenait de ses ancêtres CHANTEMERLE DE VILLETTE du côté GOUTTENOIRE).

Pour comprendre le contexte de la grande proximité avec cet oncle, Victor GOUTTENOIRE (1845-1897) est le petit dernier de sa fratrie de 4, né en 1845 bien longtemps après ses 2 sœurs aînées et son frère. Sa mère décède alors qu'il n'a qu'un an. Victor est alors élevé avec ses 2 cousins-germains GOUTTENOIRE du même âge : Augustin (1844-1922) et Henri (1847-1912).

Dès leur arrivée à Roanne en 1844-45, les grands-parents d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX ( Athénaïs DE CUZIEU et le chevalier DE SAINT-THOMAS) fréquentent les GOUTTENOIRE qui habitent non loin. Victor, Augustin et Henri GOUTTENOIRE deviendront alors des amis de la petite Athénaïs ANDRIEU DE VAULX quand celle-ci séjournera chez ses grands-parents (d'autant plus que les COURBY DE COGNORD à Bicon-Artonnes, une autre branche des GOUTTENOIRE, sont en Auvergne cousins des ANDRIEU).

Courtisée par les deux cousins-germains Victor et Augustin, Athénaïs accordera en 1872 sa préférence à Victor, plus urbain, mondain et extraverti qu'Augustin, plus réservé et campagnard. D'ailleurs Victor sera avocat, et Augustin, gentleman farmer. Face à ce choix qui lui brisa le coeur, Augustin GOUTTENOIRE prit la décision de ne jamais se marier. Quant à Henri, il mènera carrière dans la préfectorale aux 4 coins de la France avant de s'installer à Paris (angle Rd-Point des Champs/avenue Montaigne/Gucci aujourd'hui) dans l'hôtel particulier de sa richissime épouse, tante Anna WORMS DE ROMILLY.

Passionné de chevaux dont il fait l'élevage et le dressage, Oncle Augustin GOUTTENOIRE est le Président de la société des Courses de Charolles en Saône-et-Loire. Il existait alors différents prix de courses hippiques portant le nom d’Augustin notamment à Paris, Chalon-sur-Saône et Paray-le-Monial : au champ de courses de Paray se tient encore chaque année début avril le PRIX AUGUSTIN-GOUTTENOIRE (Plat - Course Galop - 5 ans et Plus - 2400 mètres, Corde à droite).

Les GOUTTENOIRE étaient bonapartistes et Oncle Augustin est plus particulièrement un bonapartiste très engagé : la légende familiale dit qu'il est un filleul de Louis-Napoléon Bonaparte ( futur Napoléon III). J'ai en tout cas sa correspondance avec l'entourage de l'impératrice à Chislehurst pendant l'exil. Et si Henri fit construire plus tard sa Villa Anna à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), c'était à la fois pour être près des cousins de tante Anna (les Rothschild et les Reinach), mais également être proches du Cap Martin et de la villa Cyrnos où l'impératrice Eugénie résidait les hivers à compter de 1892. Chaque année, Henri et Augustin allaient présenter leurs hommages à l'impératrice.

Au remariage de Victor en 1892, Augustin et Henri couperont les ponts avec leur cousin-germain. Durant toute leur vie, les petits DUMAS DE VAULX considèreront Augustin comme le grand-père qu'ils n'ont pas eu, et Henri comme un grand-oncle qu'ils retrouveront chaque hiver sur la Côte d'Azur. Barthélémy s'entendait particulièrement bien avec Augustin qu'il considérait comme son beau-père : ils étaient vraiment très liés.

Augustin GOUTTENOIRE est inhumé au cimetière de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) : concession N. 84 en date du 28 octobre 1871. Cette concession (aujourd'hui référencée 1-C-2) a fait l'objet d'une reprise administrative en décembre 2006 ; elle a été relevée en juin 2007 et le corps d'Augustin GOUTTENOIRE a été déposé dans l'ossuaire communal n°2.

Person · 1766-1847

Abraham Jean Blaise DUJAST ou DUJAT D'AMBÉRIEU (1766-1847) est un cousin-germain (côté DARESTE) du colonel baron Ovide de CUZIEU (1764-1848).

Né le 21 juillet 1766 – Lyon ; Baptisé le 22 juillet 1766 - Lyon Ainay (Parrain messire Jean Blaise DENIS, chevalier, seigneur de CUZIEU, marraine dame Marie Anne BOTTU DE SAINT-FONDS, veuve de messire Dominique DUJAST, écuyer, conseiller du roi, son aïeule (il est écrit maternelle) paternelle...Signent StFonds Dujast, JB Denis de Cuzieu, Fuzelier Darest, Ludivine Dareste, Dujast de Montgaland, de Turquet de Montgiffond) ; Décédé le 23 mai 1847 à Ambérieu-en-Bugey (Ain) à l'âge de 80 ans ; sans postérité.

Hector DENIS DE CUZIEU (1793-1846) fut un proche neveu et cousin des DUJAT D’AMBERIEU (correspondance fournie 1834-1836 entre Abraham et Hector au sujet de la succession de Charles Robert DENIS DE CUZIEU).

Person · 1802-1868

Né le 26 septembre 1802 à Saint-Germain-Laval (Loire). Décédé le 25 août 1868 à Roanne (Loire) à l'âge de 65 ans.
Ses parents sont Jean Guy ARTHAUD DE VIRY (1782-1815) et Antoinette Blaisine Aglaé DENIS DE CUZIEU (1780-1844), la dernière sœur du colonel
baron Ovide DE CUZIEU (1764-1848).

De son mariage avec Elisabeth dite Julie BARJOT (1816-1885), le docteur DE VIRY a eu 2 enfants, cousins-issus-de-germain de Clémentine et Ludovic DE SAINT-THOMAS :

  • Antoinette Aglaé ARTHAUD DE VIRY (1835-1899). Mariée le 18 août 1859 à Roanne avec Auguste DE GIRARDIER (1817-1907) dont une fille Octavie (1864-1950) marié à Antoine BETHENOD (1860-1920).
  • Le docteur Charles Octave ARTHAUD DE VIRY (1838-1901) médecin comme son père, notamment de la famille de ses cousins. Le 1er février 1864, Octave DE VIRY fut témoin au mariage de Ludovic de SAINT-THOMAS avec Gabrielle Octavie Pierrette Berthe RUDEL DU MIRAL (Commune d’Orléat – Puy de Dôme – Année 1864 – acte de mariage n°3) ; et en 1873 mit au monde la petite Clémentine GOUTTENOIRE avec le manque de réussite que l’on connaît, laissant la jeune Athénaïs moribonde… Marié le 20 avril 1868 avec une jeune femme de Noirétable, Marie-Marguerite PERDRIGEON 1846-1911, dont postérité.
Person · 1856-1936

Thérèse CHASSAIGNE est une petite cousine d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.

Née le 14 juin 1856 à Thiers (Puy-de-Dôme). Décédée le 14 août 1936 à Cusset (Allier) à l'âge de 80 ans. Mariée le 18 décembre 1882 à Thiers avec Jacques Joseph Edmond Henry DE FORNEL DU ROURE, baron puis comte DE PAULIN (1846-1919), généalogiste et héraldiste auvergnat. Dont postérité.

Ernestine ANDRIEU
Person · 1826-1873

Cousine-germaine d’Athénaïs ANDRIEU DE VAULX, malgré le décalage de génération.

Ernestine de BERTHET (1826-1873), née ANDRIEU, est la dernière fille de l’Oncle Jacques ANDRIEU, dit ANDRIEU-Aîné ou ANDRIEU-DUFOUR (1797-1871).
En 1855, Ernestine épouse Pïerre-Ernest DE BERTHET (1815-1892) ; le couple n’aura pas d’enfant.