Texte biographique
Texte biographique
Texte biographique
Grand-mère et marraine d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.
Education :
Dernier enfant de Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU et de Suzanne Christiane D'AFFAUX DE GLATTAS, née à Lyon, 58 place Bellecour, le 6 Brumaire An V (16 novembre 1796) et baptisée le jour même par le Prêtre catholique romain DURAND : sa marraine est Jeanne Marie DARESTE (1740-1815), sa grand-mère, et son parrain Jean Baptiste GIRAUD DE SAINT-TRYS (1763-1827), un ami beaujolais (ancien cadet gentilhomme puis officier des régiments de marine du roi) résidant également à Lyon 133 rue du Perra (Peyrat). Elle est dès son jeune âge appelée Athénaïs, malgré un état-civil de naissance à Lyon en 1796 limité aux deux seuls prénoms Jeanne et Aimée. Toute sa vie elle signera de ce prénom qui sera formellement inscrit sur son acte de décès à Roanne en 1871. Après avoir partagé sa petite enfance entre la place Bellecour à Lyon (Rhône) et le château de Saint-Lager en Beaujolais, elle poursuit son éducation dans un pensionnat lyonnais de jeunes filles (non connu à ce jour).
Musicienne :
- Elle a pour professeur de piano le compositeur Charles François DUMONCHAU (1775-1820) établi à Lyon depuis 1809 et qui y bénéficie d'une petite renommée dans les cercles aristocratiques et bourgeois de la ville. En 1811, DUMONCHAU lui dédicace 6 Bagatelles pour piano-forte (op 36).
- De mai 1825 à août 1827 à Paris, Athénaïs DENIS DE CUZIEU est directrice de l'Institution Royale de Musique Religieuse pour Dames, école à l'époque renommée, fondée en 1816 par le musicologue Alexandre CHORON : Athénaïs n'est pas une musicienne professionnelle, mais une pianiste amateure d'un bon niveau ; peut-être sur une recommandation ancienne de DUMONCHAU (décédé depuis 1820) qui avait sans doute rencontré CHORON au cours de ses années passées à Paris, elle se rapproche de ce fameux musicologue lors de son installation dans la capitale en 1824. A moins que le lien relationnel n'ait été établi par le réseau maçonnique de son père le colonel baron DE CUZIEU, également Franc-maçon initié en 1785 à Strasbourg à la Grand Loge du Duc de Chartres. Son école étant mixte, Alexandre CHORON lui confie alors le poste de directrice (école des Dames) de son Institution Royale de Musique Religieuse. Celle-ci, dont le bâtiment principal se trouvait 69 rue de Vaugirard à Paris, avait conservé (à cette époque) son premier bâtiment du début de la rue du Regard (Pensionnat royal de chant). Grâce à la correspondance d'Athénaïs, nous connaissons les prénoms de 3 de ses élèves : Élie, Hortense et Joséphine (lettre d'Hector DENIS DE CUZIEU à sa sœur le 22 octobre 1825).
Mariage :
Déjà enceinte de trois mois, elle épouse en août 1822 Jean Etienne DE SAINT-THOMAS, l'officier d'ordonnance et aide-de-camp de son père le colonel baron Ovide DENIS DE CUZIEU. Son premier enfant Clémentine DE SAINT-THOMAS nait à Dijon en février 1823 pour éviter le scandale à Lyon. Suivra en 1829, la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS, de santé fragile et qui décédera en 1839. En 1832, dans des conditions mystérieuses et non totalement élucidées, naitra à Paris son fils Ludovic DENIS, qui ne sera reconnu Ludovic Denis DE SAINT-THOMAS qu'en 1838 par le chevalier DE SAINT-THOMAS. Femme de caractère, porteuse de la fortune du couple, excellente gestionnaire avec son époux de leurs biens, Athénaïs DENIS DE CUZIEU s'installe au Château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse à compter de 1830, elle apprécie peu la campagne roannaise et n'hésite jamais à retourner régulièrement à Paris et à Lyon, puis à visiter sa fille Clémentine et son gendre Francis ANDRIEU en Auvergne. A compter de 1845, elle s'installe à Roanne d'abord en location rue du Collège puis au Château de Roanne une fois les travaux d'aménagement terminés en novembre 1849 ; c'est dans cette demeure qu'elle décédera en 1871.
Au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse, Athénaïs DENIS DE CUZIEU est d'abord enterrée dans une première tombe familiale auprès de la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS (1829-1839) et de son frère Hector DENIS DE CUZIEU (1793-1846). Son époux le chevalier DE SAINT-THOMAS les rejoindra en 1875. En 1908, leurs restes furent relevés pour être inhumés dans le nouveau caveau des SAINT-THOMAS surmonté d'une belle chapelle ornée de frises Art nouveau.
Fils aîné de Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU et de Suzanne Christiane D'AFFAUX DE GLATTAS. Saint-Cyrien promotion 1809, officier d'infanterie lors de la Guerre d'Espagne (1809-1812) puis de cavalerie pendant la Campagne de France (1814). Définitivement radié de l'armée en 1818, son occupation est de dessiner ou peindre les paysages et les châteaux du Beaujolais, de réaliser des portraits en miniatures. L'ouverture du testament de sa mère décédée en 1825 révèle qu'il est privilégié dans la succession en obtenant le quart réservataire en plus de son quart légal, soit la moitié de la succession lui permettant ainsi de bénéficier d'une forme de droit d'aînesse. Epouse à Lyon en 1828 Louise Virginie FOUGERE, veuve de Charles Claude LACROIX DE SAINT-VINCENT (1787-1822) ; malgré la naissance de deux filles Ovidie en 1828 et Victorine en 1829, cette union sera un échec cuisant et se soldera par une séparation. Décède chez son beau-frère DE SAINT-THOMAS des suites d'une attaque foudroyante lors d'une promenade un soir d'été sous les tilleuls de la Place Bellecour à Lyon. Inhumé au cimetière de Saint-Lager (Rhône) dans le caveau des Barons DE SAINT-LAGER
Mère d'Athénaïs DE CUZIEU, madame DE SAINT-THOMAS. Fille de Robert René D'AFFAUX DE GLATTAS et de Marie Anne BERTHELON DE BROSSES. Dernière descendante de la famille D'AFFAUX, suite aux décès sans postérité de ses deux frères Christophe et Antoine Gabriel (1765-1794).
Épouse à Lyon en 1790 Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU.
Son prénom d'usage est Suzanne mais elle est également surnommée Victoire.
Inhumée au cimetière de Saint-Lager (Rhône) dans le caveau des Barons DE SAINT-LAGER
Texte biographique
Née le 18 avril 1813 à Paris. Décédée le 13 février 1890 au château du Miral à Orléat (Puy-de-Dôme) à l'âge de 76 ans.
Fille d'Antoine FOURNIER DE TONY (1759-1827), conseiller du Roy (Louis XVI), maire (1819-1821), et de Marie Sophie NAVIER (décédée en 1820).
Elle épouse le 21 mai 1832 à Vesse (Allier) Psalmet Geoffroy Elie Thelis RUDEL DU MIRAL DU CHEYROU, ,é le 21 mars 1804 au château du Miral à Orléat (Puy-de-Dôme), décédé le 22 décembre 1890 au château du Miral à l'âge de 86 ans.
Maréchal des logis au 2e chasseurs (jusqu'en 1830).
Maire de 1843 à 1849, puis de 1853 à 1881.
D'où trois enfants :
- Psalmet Amable Elie RUDEL DU MIRAL DE TONY (1831-1917). Marié en 1867 avec Marie-Antoinette d'ALEGAMBE-AUWEGHEM (1841-1929) ;
- Françoise Marie Louise RUDEL DU MIRAL (1833-1897). Mariée le 28 juillet 1857 à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme) avec Charles Emile MAIGNE (1825-1877) ;
- Gabrielle Pierrette Octavie Berthe RUDEL DU MIRAL (1844-1935). Mariée à Orléat le 1er février 1864 avec Ludovic Denis DE SAINT-THOMAS (1832-1907).