Née Marie Françoise Joséphine Célina GRELICHE le 3 septembre 1836 à Celles sur Durolle. Elle est la fille de Joseph Greliche (Docteur en médecine résidant au bourg) et d’Adèle Devèze.
Texte biographique
Texte biographique
Texte biographique
Texte biographique
Enfant naturel d'Athénaïs DENIS DE CUZIEU, reconnu par Jean Etienne DE SAINT-THOMAS par jugement du Tribunal civil de la Seine en date à Paris du xx février 1838. Né à Paris le 26 décembre 1832 et décédé des suites d'un accident de voiture à cheval dans sa 75e année au château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse (Loire) le 29 septembre 1907. Haut-Fonctionnaire (administration fiscale), Receveur Particulier des Finances.
Naissance énigmatique :
Malgré l'argument d'une erreur matérielle en 1832 dans la rédaction de l'état-civil de naissance de Ludovic, la paternité réelle de Jean Etienne DE SAINT-THOMAS reste douteuse. Le dossier familial concernant la reconnaissance de l'enfant est assez complet pour une affaire aussi délicate, les correspondances suscitées par ce secret sont nombreuses, mais néanmoins le père biologique de Ludovic reste à date inconnu. Le prénom de Ludovic, Louis en latin, pourrait être un indice dans l'identification de ce géniteur, mais cela n'est qu'une hypothèse.
Elevé en nourrice à Paris puis à Bercy de 1832 à 1838.
Baptisé en l'église Saint-Roch de Paris le 14 mars 1838 (Parrain : son grand-père Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU représenté par Victor VAUVILLIERS & Marraine : sa soeur aînée Clémentine DE SAINT-THOMAS).
Mariage :
Il épouse à Orléat (Puy-de-Dôme) le 1er février 1864 Berthe RUDEL DU MIRAL, la fille d'un cousin de Jean Baptiste ANDRIEU (Francis ANDRIEU DE VAULX). Le couple vivra le drame de n'avoir jamais d'enfants (aucune fausse-couche ou enfants mort-nés n'est connu à date). Contrat de mariage passé devant Maître ADRIAN, notaire à Lezoux (Puy-de-Dôme).
Villégiature à Nice (Alpes-Maritimes) :
A compter des années 1890, Ludovic DE SAINT-THOMAS et son épouse s'installeront les hivers à Nice. Durant ces séjours sur la Côte d'Azur, les SAINT-THOMAS noueront une relation d'affection avec leur petit-neveu Alfred RICHARD, jeune officier de Marine à Toulon (Var), petit-fils du Commissaire-général de la Marine Alfred GUICHON DE GRANDPONT. Par testament en date du 24 mai 1907 déposé en l'Etude de Me Eugène AUBRY, notaire à Roanne (gendre et successeur de Me HELLE), Ludovic DE SAINT-THOMAS fera d'Alfred RICHARD son principal héritier.
Décès :
Il décède au château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse (Loire) des suites d'un accident de voiture à cheval. Sur le chemin du retour du bourg de Saint-Germain-Lespinasse, les chevaux se sont emballés et Ludovic se brisera les jambes et le bassin en sautant de la voiture. Provisoirement inhumé au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse (Loire), son cercueil rejoindra en 1908 le nouveau caveau de la famille DE SAINT-THOMAS (reconstruit par son épouse pour accueillir sa sépulture et la relève des restes de la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS, d'Hector DENIS DE CUZIEU, d'Athénaïs DENIS DE CUZIEU et de Jean Etienne DE SAINT-THOMAS).
Couturière à Roanne. Elle était installée au 29 rue du Collège.
Correspondant du chevalier DE SAINT-THOMAS pour l'inscription de sa fille Clémentine DE SAINT-THOMAS à la Maison d'Education de la Légion d'honneur de Saint-Denis. Joseph César MICHAULT, vicomte DE SAINT-MARS est un officier général français, membre de la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur.
Né le 18 novembre 1778 à Avesnes (Pas-de-Calais). Décédé le 21 septembre 1853 au château de Bisseret à Lavault-Sainte-Anne (Allier) à l'âge de 74 ans. Marié à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 3 juillet 1817 à Sophie Louise Alexandrine WELTNER (décédée au château de Bisseret en 1875), une nièce du maréchal MACDONALD.
Lieutenant aide-de-camp du général BERTRAND puis aide-de-camp du maréchal LANNES en Espagne.
Secrétaire-général de la Chancellerie de la Légion d'honneur de 1817 à 1853.
Chevalier de la Légion d'honneur en 1807, donataire (r. 6000) en Westphalie par décret impérial de 1808 et en Hanovre par autre décret de 1809.
Baron de l'Empire par lettres patentes de 1810.
Officier de la Légion d'honneur en 1815.
Vicomte par ordonnance royale et lettres patentes de 1818.
Grand officier de la Légion d'honneur en 1821.
Commandeur de Saint-Louis.
Oncle et parrain d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. 2ème enfant de la fratrie ANDRIEU-COGNORD. Georges Pierre ANDRIEU, né à Thiers (Puy-de-Dôme) le 29 juin 1804 et mort dans la même ville le 26 décembre 1875, est un juriste, magistrat et historien français, connu sous son prénom d'usage Hermose ANDRIEU.
Georges Pierre ANDRIEU naît à Thiers (Puy-de-Dôme) le 10 messidor an XII (29 juin 1804) du mariage de Pierre ANDRIEU (1762-1849), fabricant au sein des papeteries de Thiers, maire de Thiers en 1791, président du tribunal civil de Thiers, et de Clauda-Marie COGNORD (1772-1830). Il est issu de l'une des familles les plus anciennes de la Basse-Auvergne, originellement fixée à Maringues (Puy-de-Dôme) dans la plaine de la Limagne, connue pour ses nombreux juristes et blasonnant de « gueules au sautoir d’argent » (armorial de 1697). En langage héraldique, le sautoir représente une croix de saint André. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, la famille Andrieu se divise en deux branches principales : celle de Jean ANDRIEU (1680-1752) appelée la branche des Papetiers qui fera souche à Thiers ; et celle de Pierre ANDRIEU (1686-1741), notaire royal, qui reste à Maringues et est appelée la branche des Parlementaires en raison du député du Tiers état en 1789 César-Pierre ANDRIEU et du député du Puy-de-Dôme en 1863, Maurice ANDRIEU. Georges Pierre ANDRIEU est issu de la branche des papetiers. Bien que diversifiée dans l’activité industrielle de fabrication du papier, la branche thiernoise des ANDRIEU reste fidèle à la formation juridique de ses membres. Son beau-frère Jean-Baptiste DARROT-ANDRIEU (1797-1870), est maire de Thiers, conseiller général, député du Puy-de-Dôme de 1847 à 1848, siégeant dans la majorité soutenant les ministères de la Monarchie de Juillet. Le 7 mars 1836 à Thiers, il épouse Anne DUFOUR (1817-1884). De ce mariage, naît une fille, Marguerite ANDRIEU (1839-1926) qui épouse le 26 novembre 1860 à Thiers, Camille DUMAS (1831-1909), frère de l’homme politique Arthur DUMAS. Hermose ANDRIEU est avocat à Thiers de 1829 à 1845, juge d'instruction en 1845, président du tribunal d'Ambert en 1862, conseiller près la cour d'appel de Riom en 1867. Il est secrétaire de la chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme de 18547,e à 1856. Dans le cadre de ses fonctions, il est l’un des fondateurs du comice agricole de cette ville, de 1845 à 1862, il assure les comptes rendus des travaux du comice. Lors du concours départemental ouvert à Riom (Puy-de-Dôme) en 1874, il est nommé président de la commission d’industrie et l’un des rapporteurs du concours. En 1855, il est l'un des onze membres du « Comité du Puy-de-Dôme à l’Exposition universelle de 1855 » créé par le préfet M. de PREISSAC. Déjà affaibli lors de sa remise des insignes de la Légion d'honneur en octobre 1875, il meurt rapidement deux mois plus tard à Thiers le 26 décembre 1875. On peut lire dans le journal local de Riom : « admiré et reconnu de tous, il laisse un grand vide derrière lui. Il est inhumé au cimetière Saint-Jean de Thiers dans le caveau familial des ANDRIEU de Thiers.
Érudit passionné, chercheur, documentaliste et historiographe sans relâche de sa ville, Hermose ANDRIEU photographie vers 1866 un plan ancien de Thiers au XVIIIe siècle et conserve ainsi un plan qui aurait été levé en 1750, puis qui aurait disparu par la suite en 1871 dans l’incendie de l’hôtel de ville de Paris, où un autre thiernois, Gustave SAINT-JOANIS, alors archiviste de la Seine l’avait conservé. C’est grâce à cette photographie que nous avons aujourd’hui accès à une reproduction du plan. Ce document est un témoignage précieux de l’aspect de la ville de Thiers au milieu du XVIIIe siècle, en particulier grâce à la précision de son dessin.
Hermose ANDRIEU est l’auteur de l'ouvrage Histoire de la ville et de la baronnie de Thiers que sa famille confie à Ambroise TARDIEU, historiographe de l'Auvergne, pour une publication posthume publiée en 150 exemplaires en 1878. Edition en petit in-folio, relié demi-basane verte, dos lisse, filets et fleurons à froid. (Compagnon, à Moulins). Édition originale fort rare publié trois ans après la disparition d’Hermose ANDRIEU : elle n'a été tirée qu'à 150 exemplaires hors commerce sur un beau papier vergé, avec une élégante typographie, des lettrines et des ornements néo-gothiques gravés sur bois par l'imprimeur moulinois Charles DESROSIERS, successeur de son père Pierre Antoine. L'un des bois est d'ailleurs dû à Achille ALLIER. L'ouvrage débute par une biographie d'ANDRIEU par TARDIEU, imprimée en italique, suivie de cinq gravures hors-texte : portraits du bandit MANDRIN (le célèbre chef de bande a pris la ville de Thiers en 1754), de Saint Étienne de Grandmont et de l'auteur gravés par G. MERCIER et tirés en bistre ; vue de Thiers d'après un manuscrit ancien, et les armes de la ville, gravées à pleine page et tirées en rouge et argent. L'ouvrage contient plusieurs chapitres : Histoire ancienne ; époque féodale ; topographie ; histoire ecclésiastique ; routes, chemins de fer ; industrie ; usages anciens ; personnages célèbres ; etc. Liste des consuls in-fine. En janvier 2001, cet ouvrage fait l’objet d’une nouvelle parution aux éditions de Beauvoir (ISBN 978-2-91435-600-8).
Georges Pierre ANDRIEU est nommé chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur par décret du 9 octobre 1875. La décoration lui est remise le 3 novembre 1875 à Riom par le premier président de la cour d’appel. Une notice est publiée à ce sujet dans le Riom-Journal précisant notamment « aux chaleureuses félicitations qui l'entouraient, Mr le Conseiller ANDRIEU portait déjà en son sein le germe du mal auquel il devait bientôt succomber ». Le Journal de Thiers dans son numéro 346 en date du 7 novembre 1875 fait un compte rendu de la cérémonie de décoration d’Hermose ANDRIEU compte rendu qui fait l’objet d’une impression affichée dans toute la ville sur instruction du maire de Thiers.
Epoux d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.
Né Rue des Minimes à Roanne (Loire) le 30 janvier 1845. Décédé à Nice (Alpes Maritimes) le 9 novembre 1897. Avocat. Marié (1) à Roanne (Loire) le 24 avril 1872 avec Jeanne Aimée Athénaïs ANDRIEU DE VAULX (1850-1874) ; d’où une fille unique Clémentine GOUTTENOIRE (1873-1958).
Marié 2) à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 24 décembre 1892 (contrat de communauté de biens réduite aux acquêts en date du 22 décembre 1892 devant Me Latil), Eugénie Olympe GOURJON (Marseille-12 septembre 1853/Nice-26 décembre 1924), fille de Joseph-Ambroise GOURJON et d’Adèle-Louise-Marie-Théonce DI PIETRO. Second lit sans postérité. L’unique héritière d’Olympe a été sa sœur cadette, Léonie Isabelle GOURJON (Marseille-12 décembre 1864/Nice-6 mars 1947). Mariée à Jules-Esprit SEGURAN, elle n’eut pas d’enfant et la succession SEGURAN-GOURJON fut appréhendée par l’administration des Domaines de Nice.