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Notice d'autorité
Marie Augustin Casimir GOUTTENOIRE
Personne · 1844-1922

Cousin-germain de Victor GOUTTENOIRE, mari d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Parrain de Gérard Augustin Emmanuel DUMAS DE VAULX.

Né à Lyon le 27 août 1844. Décédé célibataire sans postérité à Paray le Monial (rue général Petit) le 24 juin 1922 à l’âge de 78 ans. Oncle Augustin GOUTTENOIRE (1844-1922) réside à Paray-Le-Monial (71) où il a un hôtel particulier (vendu dans les années 60 par Simone GROSSE, madame Gérard DUMAS DE VAULX, pour acheter son appartement de Clermont-Ferrand, 40 avenue Jullien), et dans son château du Mont-lès-Paray à Vitry-en-Charollais (propriété qu'il tenait de ses ancêtres CHANTEMERLE DE VILLETTE du côté GOUTTENOIRE).

Pour comprendre le contexte de la grande proximité avec cet oncle, Victor GOUTTENOIRE (1845-1897) est le petit dernier de sa fratrie de 4, né en 1845 bien longtemps après ses 2 sœurs aînées et son frère. Sa mère décède alors qu'il n'a qu'un an. Victor est alors élevé avec ses 2 cousins-germains GOUTTENOIRE du même âge : Augustin (1844-1922) et Henri (1847-1912).

Dès leur arrivée à Roanne en 1844-45, les grands-parents d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX ( Athénaïs DE CUZIEU et le chevalier DE SAINT-THOMAS) fréquentent les GOUTTENOIRE qui habitent non loin. Victor, Augustin et Henri GOUTTENOIRE deviendront alors des amis de la petite Athénaïs ANDRIEU DE VAULX quand celle-ci séjournera chez ses grands-parents (d'autant plus que les COURBY DE COGNORD à Bicon-Artonnes, une autre branche des GOUTTENOIRE, sont en Auvergne cousins des ANDRIEU).

Courtisée par les deux cousins-germains Victor et Augustin, Athénaïs accordera en 1872 sa préférence à Victor, plus urbain, mondain et extraverti qu'Augustin, plus réservé et campagnard. D'ailleurs Victor sera avocat, et Augustin, gentleman farmer. Face à ce choix qui lui brisa le coeur, Augustin GOUTTENOIRE prit la décision de ne jamais se marier. Quant à Henri, il mènera carrière dans la préfectorale aux 4 coins de la France avant de s'installer à Paris (angle Rd-Point des Champs/avenue Montaigne/Gucci aujourd'hui) dans l'hôtel particulier de sa richissime épouse, tante Anna WORMS DE ROMILLY.

Passionné de chevaux dont il fait l'élevage et le dressage, Oncle Augustin GOUTTENOIRE est le Président de la société des Courses de Charolles en Saône-et-Loire. Il existait alors différents prix de courses hippiques portant le nom d’Augustin notamment à Paris, Chalon-sur-Saône et Paray-le-Monial : au champ de courses de Paray se tient encore chaque année début avril le PRIX AUGUSTIN-GOUTTENOIRE (Plat - Course Galop - 5 ans et Plus - 2400 mètres, Corde à droite).

Les GOUTTENOIRE étaient bonapartistes et Oncle Augustin est plus particulièrement un bonapartiste très engagé : la légende familiale dit qu'il est un filleul de Louis-Napoléon Bonaparte ( futur Napoléon III). J'ai en tout cas sa correspondance avec l'entourage de l'impératrice à Chislehurst pendant l'exil. Et si Henri fit construire plus tard sa Villa Anna à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), c'était à la fois pour être près des cousins de tante Anna (les Rothschild et les Reinach), mais également être proches du Cap Martin et de la villa Cyrnos où l'impératrice Eugénie résidait les hivers à compter de 1892. Chaque année, Henri et Augustin allaient présenter leurs hommages à l'impératrice.

Au remariage de Victor en 1892, Augustin et Henri couperont les ponts avec leur cousin-germain. Durant toute leur vie, les petits DUMAS DE VAULX considèreront Augustin comme le grand-père qu'ils n'ont pas eu, et Henri comme un grand-oncle qu'ils retrouveront chaque hiver sur la Côte d'Azur. Barthélémy s'entendait particulièrement bien avec Augustin qu'il considérait comme son beau-père : ils étaient vraiment très liés.

Augustin GOUTTENOIRE est inhumé au cimetière de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) : concession N. 84 en date du 28 octobre 1871. Cette concession (aujourd'hui référencée 1-C-2) a fait l'objet d'une reprise administrative en décembre 2006 ; elle a été relevée en juin 2007 et le corps d'Augustin GOUTTENOIRE a été déposé dans l'ossuaire communal n°2.

Marguerite Marie CHASSAIGNE
Personne · 1863-1943

Marguerite Marie CHASSAIGNE est une des jeunes petites cousines d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.

Née le 14 septembre 1863 à Thiers (Puy de Dôme). Décédée le 24 octobre 1943 à l'âge de 80 ans. Mariée le 8 novembre 1897 à Saint-André-le-Coq (Puy-de-Dôme) avec Henri Charles Jean François VERD DE SAINT-JULIEN, né le 29 octobre 1856 - Le Havre (Seine-Maritime), décédé le 1er septembre 1916 à l'âge de 59 ans, propriétaire du château de Pagnant à Saint-André-le-Coq (Parents : Charles Louis Alfred VERD de SAINT-JULIEN 1828-1911 & Lina DAUCÉ de BRIOD 1836-1900). Dont postérité.

Marguerite JULLIARD
Personne · 1851-1941

Marguerite JULLIARD (1851-1941) est une amie thiernoise d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Elle est la soeur cadette de Marie JULLIARD (1847-1870) également amie d'Athénaïs.

Marie et Marguerite JULLIARD sont les 2 filles de Maître Georges Antoine JULLIARD, notaire rue de la Chabre à Thiers. Les sœurs JULLIARD sont des cousines éloignées d’Athénaïs avec un décalage de génération. L’arrière-grand-père des sœurs JULLIARD, Georges COGNORD (1759-1848) est le demi-frère aîné de Clauda-Marie COGNORD (1772-1830), madame Pierre ANDRIEU, la grand-mère paternelle d’Athénaïs.

Marguerite JULLIARD épousera en 1884 le comte Francis DE NOE (1839-1918). Elle passera ensuite sa vie au Château de l’Isle de Noé (canton de Monstesquiou, arrondissement de Mirande) dans le Gers, auprès de ses 4 enfants et mourra très âgée dans le Sud-Ouest, bien loin de la vie thiernoise. L’Histoire de la famille des marquis et comte ISLE DE NOE est intéressante : exploitants à Saint Domingue (Antilles), ils affranchirent à la fin du XVIIIème siècle leur esclave François-Dominique TOUSSAINT-LOUVERTURE (1743-1803), futur général, héros de la décolonisation de son île, qui tint tête aux armées du Premier Consul. Les NOE et TOUSSAINT-LOUVERTURE ont entretenu une correspondance. Au XIXème siècle, le caricaturiste CHAM était de son vrai nom un ISLE DE NOE.

Marguerite Eliza ANDRIEU
Personne · 1810-1892

Tante d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. 4ème enfant de la fratrie ANDRIEU-COGNORD.

Née le 15 juin 1810 à Thiers (Puy-de-Dôme). Décédée le 23 février 1892 à Thiers à l'âge de 81 ans. Mariée le 10 novembre 1828 à Thiers avec Jean Baptiste dit Prosper DARROT, Notaire, Maire de Thiers (1839-1848), Conseiller général du Puy-de-Dôme (30 novembre 1845), Député du Puy-de-Dôme (1846-1848), né le 1er octobre 1797 à Thiers et décédé le 2 octobre 1870 à Thiers à l'âge de 73 ans (Parents : Joseph Gilbert DARROT 1757-1825 & Catherine Françoise VIDAL de RONAT 1761-1843). Dont postérité, notamment Marie DARROT qui épousera Adolphe CHASSAIGNE.

Ludovic Denis DE SAINT-THOMAS
Personne · 1832-1907

Enfant naturel d'Athénaïs DENIS DE CUZIEU, reconnu par Jean Etienne DE SAINT-THOMAS par jugement du Tribunal civil de la Seine en date à Paris du xx février 1838. Né à Paris le 26 décembre 1832 et décédé des suites d'un accident de voiture à cheval dans sa 75e année au château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse (Loire) le 29 septembre 1907. Haut-Fonctionnaire (administration fiscale), Receveur Particulier des Finances.

Naissance énigmatique :
Malgré l'argument d'une erreur matérielle en 1832 dans la rédaction de l'état-civil de naissance de Ludovic, la paternité réelle de Jean Etienne DE SAINT-THOMAS reste douteuse. Le dossier familial concernant la reconnaissance de l'enfant est assez complet pour une affaire aussi délicate, les correspondances suscitées par ce secret sont nombreuses, mais néanmoins le père biologique de Ludovic reste à date inconnu. Le prénom de Ludovic, Louis en latin, pourrait être un indice dans l'identification de ce géniteur, mais cela n'est qu'une hypothèse.
Elevé en nourrice à Paris puis à Bercy de 1832 à 1838.
Baptisé en l'église Saint-Roch de Paris le 14 mars 1838 (Parrain : son grand-père Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU représenté par Victor VAUVILLIERS & Marraine : sa soeur aînée Clémentine DE SAINT-THOMAS).

Mariage :
Il épouse à Orléat (Puy-de-Dôme) le 1er février 1864 Berthe RUDEL DU MIRAL, la fille d'un cousin de Jean Baptiste ANDRIEU (Francis ANDRIEU DE VAULX). Le couple vivra le drame de n'avoir jamais d'enfants (aucune fausse-couche ou enfants mort-nés n'est connu à date). Contrat de mariage passé devant Maître ADRIAN, notaire à Lezoux (Puy-de-Dôme).

Villégiature à Nice (Alpes-Maritimes) :
A compter des années 1890, Ludovic DE SAINT-THOMAS et son épouse s'installeront les hivers à Nice. Durant ces séjours sur la Côte d'Azur, les SAINT-THOMAS noueront une relation d'affection avec leur petit-neveu Alfred RICHARD, jeune officier de Marine à Toulon (Var), petit-fils du Commissaire-général de la Marine Alfred GUICHON DE GRANDPONT. Par testament en date du 24 mai 1907 déposé en l'Etude de Me Eugène AUBRY, notaire à Roanne (gendre et successeur de Me HELLE), Ludovic DE SAINT-THOMAS fera d'Alfred RICHARD son principal héritier.

Décès :
Il décède au château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse (Loire) des suites d'un accident de voiture à cheval. Sur le chemin du retour du bourg de Saint-Germain-Lespinasse, les chevaux se sont emballés et Ludovic se brisera les jambes et le bassin en sautant de la voiture. Provisoirement inhumé au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse (Loire), son cercueil rejoindra en 1908 le nouveau caveau de la famille DE SAINT-THOMAS (reconstruit par son épouse pour accueillir sa sépulture et la relève des restes de la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS, d'Hector DENIS DE CUZIEU, d'Athénaïs DENIS DE CUZIEU et de Jean Etienne DE SAINT-THOMAS).

Lucie DOUPEUX
Personne

Texte biographique

Louise HENRY
Personne · 1863-1928

Soeur de Barthélémy DUMAS DE VAULX. Cousine et belle-soeur de Clémentine GOUTTENOIRE.

Louise DUMAS est le deuxième enfant de Camille DUMAS et de Marguerite ANDRIEU. Mariée le 5 mai 1884 à Thiers (63), avec son cousin François Barthélémy Joseph HENRY (1851-1914).

Louis Angèle DE FOUDRAS
Personne · 1795- 1873

Petit-fils d'un premier mariage de Anne Paul DE FONTENAY, écuyer, Seigneur de SOMMANT (1732-1790), oncle de Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU.
Fils de Claudine Pierrette Anne CHEVAL DE FONTENAY (1761-1842), mariée à Autun (Saône-et-Loire) le 22 février 1781 avec Edmé Barthélémy Charles DE FOUDRAS.
Né le 8 octobre 1795 - Division Nord/Lyon. Baptisé - Paroisse Saint-Vincent La Platière/Lyon. Décédé le 1er septembre 1873 au Château d'Origny sur Ouches (Loire), à l'âge de 77 ans. Inhumé à Ouches (Loire).
Maire de Riorges (Loire).
Témoin en 1849 du mariage de Clémentine de SAINT THOMAS avec Jean Baptiste ANDRIEU.

Just Sébastien Arthur DUMAS
Personne · 1825-1905

Just Sébastien Arthur DUMAS est un homme politique français, né le 28 août 1825 à Vollore-Ville (Puy-de-Dôme) et mort le 8 octobre 1905 à Vollore-Ville.

Fils de Jean Baptiste Antoine DUMAS (1784-1862), avocat et juge suppléant au tribunal civil de Thiers (Puy-de-Dôme), et de Michelle Adèle Félicité GOYON (1802-1878), Just Sébastien Arthur DUMAS nait le 28 août 1825 au domicile de ses père et mère situé au château de Vollore. Par sa mère, fille de François GOYON et de Marie JOUVET, il est le neveu d'Hippolyte GOYON, maire de Courpière (1861-1870) et conseiller général du Puy-de-Dôme (canton de Courpière 1844-1864). Il épouse, en premières noces le 3 septembre 1866 à Ambert (Puy-de-Dôme) Marie Françoise Pierrette Michelle BRAVARD DE LA BOISSERIE (1844-1871), fille de Jacques Esprit Marie Alfred BRAVARD DE LA BOISSERIE, avocat, et de Marie Antoinette Valérie VIMAL, et petite-fille de l'ancien député, Jean-François VIMAL-DUPUY. Il épouse en secondes noces le 12 janvier 1875 au Puy-en-Velay (Haute-Loire) Marie Geneviève Ciprienne Marguerite BEAUD DE BRIVE (1848-1928), fille de Noël Marie Ernest BEAUD DE BRIVE, avocat, et de Marie Claudine BRAVARD DE LA BOISSERIE. De ce mariage naissent : Marie Louise DUMAS (1876-1953) qui épousera à Vollore-Ville le 16 juillet 1900, Marie Antoine Charles Gilbert BUREAUX DE PUSY DUMOTTIER DE LAFAYETTE (1871-1950) et Geneviève Camille DUMAS, décédée adolescente (1877-1889). Arthur DUMAS meurt le 8 octobre 1905 dans son château de Vollore.

Carrière politique
Au Conseil général du Puy-de-Dôme :
Il est élu, le 19 juin 1864, dans le canton de Courpière, par 1 950 voix sur 3 701 votants pour 4 686 inscrits, contre 1 374 suffrages au profit de son oncle, Hippolyte GOYON, conseiller sortant. Il est réélu, aux élections du 8 octobre 1871, par 1 935 voix sur 3 504 votants pour 4 666 inscrits, contre 1 516 suffrages à TROUSSEL. Il est reconduit dans son mandat, aux élections du 4 novembre 1877, réélu par 2 321 voix pour 2 527 votants pour 4 627 inscrits. Il est à nouveau réélu, le 12 août 1883, par 1 852 voix sur 3 666 votants pour 4 603 inscrits, contre 1 697 suffrages à Noël François Victor CHAMERLAT, maire de Courpière et futur député. Il sera battu par ce dernier aux élections du 28 juillet 1889, n'ayant recueilli que 1 645 voix, contre 2 064 pour CHAMERLAT, sur 3 852 suffrages exprimés pour 4 763 inscrits.
À la mairie de Vollore-Ville :
Il est élu en 1870 maire de Vollore-Ville, faisant suite à Jacques HALLEY (1791-1872). Il conservera ce mandat jusqu'en 1904.
Engagement et distinction :
Il est proposé, en 1893, à la correspondance de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) par le docteur PLICQUE. En 1899, il adhère à la ligue de la patrie française, organisation politique française, d'orientation nationaliste, fondée le 31 décembre 1898, dans le cadre de l'affaire Dreyfus, et rassemblant les forces antidreyfusardes composée notamment de professeurs et d'artistes mais également de boulangistes et de bonapartistes;