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Geneviève BERT
Person · 1881-1972

Geneviève Bert (1881-1972) épouse en 1905 le Baron Portalis, descendant du jurisconsulte ayant rédigé le code civil auprès de Napoléon Bonaparte. Le cousinage provenait du côté Gouttenoire : la grand-mère de Geneviève était la cousine germaine de Victor Gouttenoire (1845-1897)

Person · 1784-1861

Ami de Jean Étienne DE SAINT-THOMAS, à qui le chevalier doit notamment l’entrée de sa fille Clémentine DE SAINT-THOMAS à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis au titre des pensionnées gratuitement.

Haut-fonctionnaire, Conseiller d'Etat, Secrétaire Général du ministère de la Marine de 1817 à 1831.
Chevalier de la Légion d'honneur le 16 janvier 1816, Officier de la Légion d'honneur le 28 avril 1821.

Son père Antoine VAUVILLIERS était le secrétaire de LAMOIGNON DE MALESHERBES. Son oncle Jean-François VAUVILLIERS était un helléniste et académicien français (inscriptions et belles lettres) qui ayant sauvé Paris de la famine au moment de la Révolution, eut droit à son nom donné à une rue de Paris (75001). Le grand-père Jean VAUVILLIERS était également un helléniste. Le contexte amical entre Victor VAUVILLIERS et le chevalier DE SAINT-THOMAS était sans doute très érudit.

Georges Pierre ANDRIEU
Person · 1804-1875

Oncle et parrain d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. 2ème enfant de la fratrie ANDRIEU-COGNORD. Georges Pierre ANDRIEU, né à Thiers (Puy-de-Dôme) le 29 juin 1804 et mort dans la même ville le 26 décembre 1875, est un juriste, magistrat et historien français, connu sous son prénom d'usage Hermose ANDRIEU.

Georges Pierre ANDRIEU naît à Thiers (Puy-de-Dôme) le 10 messidor an XII (29 juin 1804) du mariage de Pierre ANDRIEU (1762-1849), fabricant au sein des papeteries de Thiers, maire de Thiers en 1791, président du tribunal civil de Thiers, et de Clauda-Marie COGNORD (1772-1830). Il est issu de l'une des familles les plus anciennes de la Basse-Auvergne, originellement fixée à Maringues (Puy-de-Dôme) dans la plaine de la Limagne, connue pour ses nombreux juristes et blasonnant de « gueules au sautoir d’argent » (armorial de 1697). En langage héraldique, le sautoir représente une croix de saint André. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, la famille Andrieu se divise en deux branches principales : celle de Jean ANDRIEU (1680-1752) appelée la branche des Papetiers qui fera souche à Thiers ; et celle de Pierre ANDRIEU (1686-1741), notaire royal, qui reste à Maringues et est appelée la branche des Parlementaires en raison du député du Tiers état en 1789 César-Pierre ANDRIEU et du député du Puy-de-Dôme en 1863, Maurice ANDRIEU. Georges Pierre ANDRIEU est issu de la branche des papetiers. Bien que diversifiée dans l’activité industrielle de fabrication du papier, la branche thiernoise des ANDRIEU reste fidèle à la formation juridique de ses membres. Son beau-frère Jean-Baptiste DARROT-ANDRIEU (1797-1870), est maire de Thiers, conseiller général, député du Puy-de-Dôme de 1847 à 1848, siégeant dans la majorité soutenant les ministères de la Monarchie de Juillet. Le 7 mars 1836 à Thiers, il épouse Anne DUFOUR (1817-1884). De ce mariage, naît une fille, Marguerite ANDRIEU (1839-1926) qui épouse le 26 novembre 1860 à Thiers, Camille DUMAS (1831-1909), frère de l’homme politique Arthur DUMAS. Hermose ANDRIEU est avocat à Thiers de 1829 à 1845, juge d'instruction en 1845, président du tribunal d'Ambert en 1862, conseiller près la cour d'appel de Riom en 1867. Il est secrétaire de la chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme de 18547,e à 1856. Dans le cadre de ses fonctions, il est l’un des fondateurs du comice agricole de cette ville, de 1845 à 1862, il assure les comptes rendus des travaux du comice. Lors du concours départemental ouvert à Riom (Puy-de-Dôme) en 1874, il est nommé président de la commission d’industrie et l’un des rapporteurs du concours. En 1855, il est l'un des onze membres du « Comité du Puy-de-Dôme à l’Exposition universelle de 1855 » créé par le préfet M. de PREISSAC. Déjà affaibli lors de sa remise des insignes de la Légion d'honneur en octobre 1875, il meurt rapidement deux mois plus tard à Thiers le 26 décembre 1875. On peut lire dans le journal local de Riom : « admiré et reconnu de tous, il laisse un grand vide derrière lui. Il est inhumé au cimetière Saint-Jean de Thiers dans le caveau familial des ANDRIEU de Thiers.

Érudit passionné, chercheur, documentaliste et historiographe sans relâche de sa ville, Hermose ANDRIEU photographie vers 1866 un plan ancien de Thiers au XVIIIe siècle et conserve ainsi un plan qui aurait été levé en 1750, puis qui aurait disparu par la suite en 1871 dans l’incendie de l’hôtel de ville de Paris, où un autre thiernois, Gustave SAINT-JOANIS, alors archiviste de la Seine l’avait conservé. C’est grâce à cette photographie que nous avons aujourd’hui accès à une reproduction du plan. Ce document est un témoignage précieux de l’aspect de la ville de Thiers au milieu du XVIIIe siècle, en particulier grâce à la précision de son dessin.

Hermose ANDRIEU est l’auteur de l'ouvrage Histoire de la ville et de la baronnie de Thiers que sa famille confie à Ambroise TARDIEU, historiographe de l'Auvergne, pour une publication posthume publiée en 150 exemplaires en 1878. Edition en petit in-folio, relié demi-basane verte, dos lisse, filets et fleurons à froid. (Compagnon, à Moulins). Édition originale fort rare publié trois ans après la disparition d’Hermose ANDRIEU : elle n'a été tirée qu'à 150 exemplaires hors commerce sur un beau papier vergé, avec une élégante typographie, des lettrines et des ornements néo-gothiques gravés sur bois par l'imprimeur moulinois Charles DESROSIERS, successeur de son père Pierre Antoine. L'un des bois est d'ailleurs dû à Achille ALLIER. L'ouvrage débute par une biographie d'ANDRIEU par TARDIEU, imprimée en italique, suivie de cinq gravures hors-texte : portraits du bandit MANDRIN (le célèbre chef de bande a pris la ville de Thiers en 1754), de Saint Étienne de Grandmont et de l'auteur gravés par G. MERCIER et tirés en bistre ; vue de Thiers d'après un manuscrit ancien, et les armes de la ville, gravées à pleine page et tirées en rouge et argent. L'ouvrage contient plusieurs chapitres : Histoire ancienne ; époque féodale ; topographie ; histoire ecclésiastique ; routes, chemins de fer ; industrie ; usages anciens ; personnages célèbres ; etc. Liste des consuls in-fine. En janvier 2001, cet ouvrage fait l’objet d’une nouvelle parution aux éditions de Beauvoir (ISBN 978-2-91435-600-8).

Georges Pierre ANDRIEU est nommé chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur par décret du 9 octobre 1875. La décoration lui est remise le 3 novembre 1875 à Riom par le premier président de la cour d’appel. Une notice est publiée à ce sujet dans le Riom-Journal précisant notamment « aux chaleureuses félicitations qui l'entouraient, Mr le Conseiller ANDRIEU portait déjà en son sein le germe du mal auquel il devait bientôt succomber ». Le Journal de Thiers dans son numéro 346 en date du 7 novembre 1875 fait un compte rendu de la cérémonie de décoration d’Hermose ANDRIEU compte rendu qui fait l’objet d’une impression affichée dans toute la ville sur instruction du maire de Thiers.

Person · 1900-1953

Petit-fils d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Né le 14 janvier 1900 à Roanne et mort le 26 janvier 1953 à Roanne.

Il passe sa petite enfance en Forez au Château de Roanne, à Roanne (aujourd’hui l’Office de tourisme), en Auvergne, au Château de Vaulx entre Thiers et Vollore-Ville (Puy-de-Dôme) et à Cannes (Alpes-Maritimes) à la Villa du Pin de la Danse au Cap Croisette (villa autrefois située 48 boulevard Eugène Gazagnaire, face au port du Mouré Rouge, démolie en juin-juillet 1977 pour faire place à un immeuble en copropriété dénommé Résidence Fantasia).

Ses études sont commencées par une institutrice, Mademoiselle Marguerite Liogier. En 1909 (ou 1910 ?), à la Rentrée d’octobre, il est pensionnaire à la Villa Saint Jean chez les Marianistes à Fribourg en Suisse. Il y retrouve son frère aîné Robert DUMAS DE VAULX et ses cousins-germains (Frédéric et Camille MULSANT, Gabriel HENRY). La Première Guerre Mondiale l’empêche de retourner en Suisse. De ce fait, il est inscrit au Lycée de Garçons de Roanne, où il achève ses études secondaires.
La fin de la guerre retarde son incorporation jusqu’au mois de mars 1920 où il rejoint le 98e Régiment d’Infanterie, Caserne Werlé à Roanne. Nommé caporal puis sous-officier, il est dirigé en décembre 1920 sur Paris à la section des secrétaires d’Etat-Major. Il est affecté comme maréchal-des-logis secrétaire à l’Etat-Major du Maréchal FOCH. Ce service était la Présidence et la Section française du Comité Militaire Allié de Versailles. Il travaille sous les ordres direct du général WEYGAND et du général GEORGES. Démobilisé en mars 1922, il quitte l’Etat-Major et rentre dans sa famille à Roanne. Il prend en charge la gestion de la propriété agricole de Vaulx à Sainte-Agathe (Puy-de-Dôme) et passionné de sports mécaniques, participe à de nombreuses épreuves sportives, en moto Terrot, puis en voiture de course automobile, principalement sur Amilcar CGS3 version Torpédo ponté avec partie arrière en pointe «bateau», options ailes «moto» et calandre type Eldridge. Egalement passionné de littérature et d’écriture, il collabore épisodiquement avec la presse régionale et rédige notamment un article de souvenirs au décès du Maréchal FOCH en 1929.

Il épouse, le 14 janvier 1927, au Coteau, Simone GROSSE (1904-1996), fille de l'industriel Emile GROSSE ("Société de Tissages Mécaniques de Cotonnades Emile Grosse & Fils" dont le siège social était à Roanne), sœur de Robert GROSSE, industriel et successeur de son père, coureur automobile sur Ballot 2 litres et Bugatti type 43 Torpédo Grand Sport, président de l'Automobile Club de Roanne et du N.A.C. de Roanne, aviateur breveté numéro 4214, pilote sur Caudron C.600 Aiglon et Farman F-403.

Conseiller municipal de la commune où se situe le château de Vaulx, il est élu le 16 février 1930 maire de Sainte-Agathe (Puy-de-Dôme). En sa qualité de maire de cette commune, il préside, le 27 mai 1933, en la salle du conseil municipal de l'hôtel-de-ville de Clermont-Ferrand, l'assemblée constitutive de l'Association des communes forestières du Puy-de-Dôme. Véritable promoteur du mouvement, il lance un appel aux maires du département qui répondent favorablement à ce dernier et assistent à la réunion qui se tient le 21 janvier 1934, à Ambert. Au cours de cette dernière, il est nommé président de l'association et désigné comme délégué au comité central de la fédération.

Une tumeur au cerveau diagnostiquée à l'automne 1952, les médecins de l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon ne peuvent enrayer la maladie. Tombé dans le coma, il est rapatrié auprès des siens et il décède le 26 janvier 1953 le jour de son retour au château à Roanne. Gérard DUMAS DE VAULX est inhumé au cimetière Saint-Jean de Thiers dans le caveau familial des ANDRIEU.

Person · 1823-1910

Amie de pension de Clémentine DE SAINT-THOMAS, madame ANDRIEU DE VAULX : elles se sont connues à la Maison d'Education de Saint-Denis (Légion d'honneur).

Hortense Mathilde Virginie Clara HERMANT (1823-1910), née le 20 juin 1823 à Boulogne sur Mer (Pas-de-Calais). Décédée à Paris 17e le 12 avril 1910 (fille de Jean Baptiste Siméon HERMANT & de Fortunée GRISET). Mariée le 25 novembre 1848 à Paris 8e avec Pierre Léon DESSIAUX (1820-1898), né le 11 juillet 1820 à Issoudun (Indre), décédé à Berck sur Mer (Pas de Calais) le 21 janvier 1898 ; d’où Ivan DESSIAUX, né à la Rochefoucauld (Charente) le 4 septembre 1858.

Les DESSIAUX ne sont pas thiernois. Monsieur est le Receveur Particulier des Finances de Thiers, après avoir été celui de Sartène en Corse (on dirait aujourd’hui le directeur du Trésor Public de Thiers). Par le biais de sa parentèle HIBON-LAFRESNOY (côté GRISET), Mathilde DESSIAUX est cousine du grand critique littéraire et académicien français Charles-Augustin SAINTE-BEUVE (1804-1869), d’abord ami de Victor HUGO puis amant d’Adèle HUGO aux débuts des années 1830. Je pense que les DESSIAUX étaient originaires de la Somme et du Pas-de-Calais.

En 1869, ils sont mutés à Montreuil sur Mer (Pas-de-Calais) et monsieur DESSIAUX est remplacé par Ludovic DE SAINT-THOMAS, l’oncle d’Athénaïs ANDRIEU de VAULX. Ludovic quittera à son tour Thiers en 1874 pour le Trésor Public de Mortagne dans l’Orne. Leur fils unique, Ivan DESSIAUX, sera plus tard un cavalier émérite souvent cité dans les rubriques mondaines parisiennes ; Ivan sera décoré Officier d’Académie en 1903 ; installé sur la Côte d’Azur à la fin de sa vie, il léguera à sa mort dans les années 30 plusieurs œuvres au Musée des Beaux-Arts de Nice.

Après Montreuil sur Mer, Monsieur DESSIAUX est nommé Receveur Particulier des Finances de Saint Omer (Pas de Calais) et sera destitué en fin de carrière en 1880 par les nouvelles autorités républicaines sur des motifs apparents de malversations tirant leur origine en réalité dans ses opinions bonapartistes. C’était l’époque où les Républicains désormais majoritaires à la Chambre des Députés et au Sénat commençaient la purge de l’administration. Monsieur DESSIAUX porta l’affaire au conseil d’Etat qui lui donna raison en 1884 et lui restitua ses droits à pension de retraite.

Person · 1807-1900

Cousin-issu-de-germain de Clémentine DE SAINT-THOMAS. Avocat à Dijon (Côte d'Or), puis Officier et Commissaire Général de la Marine.

Né le 8 janvier 1807 à DIJON (Côte d’Or) - Décédé le 19 février 1900 à BREST (Finistère). Fils de Pierre François, avocat, professeur à la faculté de Droit de Dijon, et d’Anne Claude PATHIOT, cousine-germaine du chevalier DE SAINT-THOMAS. Un frère, Jacques Marie Louis Edouard, officier de marine, promotion 1824.

Marié avec Anaïs Laure Marie Josèphe DEIN, fille d’un Maréchal de camp honoraire, baron d’Empire. D'où plusieurs enfants et un petit fils l'amiral Alfred RICHARD qui héritera du château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse (Loire).

Il fait ses études au collège royal Henri IV à Dijon puis à la Faculté de droit de Dijon (Côte d'Or). Puis passe le concours des Commissaires de la Marine et mène une brillante carrière qui le fixera définitivement en Bretagne. Passionné de Lettres, il publie de nombreux travaux littéraires, ouvrages sur l’administration maritime, biographies, ouvrages d’érudition (numismatique), traductions, œuvres latines, poèmes.

Membre de la Société académique de Cherbourg, de Toulon, de l’Académie des sciences de Dijon, de la Société archéologique de Belgique.

Officier de l’Instruction publique (1868) Chevalier de St Jacques du Portugal, du Mérite scientifique, littéraire et artistique (1881).

J. PIREL
Person

Texte biographique

Person · 1808-1883

Cousin-issu-de-germain de Clémentine DE SAINT-THOMAS. Officier de marine, Capitaine de Frégate, Officier de la Légion d’Honneur.

Né le 25 mars 1808 à DIJON (Côte d'Or) - Décédé le 18 mars 1883 à LA GARDE (Var). Fils de Pierre François GUICHON de GRANDPONT, professeur à la faculté de droit de Dijon et d’Anne Claude PATHIOT, cousine-germaine du chevalier DE SAINT-THOMAS. Frère de Hubert Eléonore Napoléon Philibert Philippe Alfred, Commissaire général de la marine.

Epouse à Toulon le 8 février 1836 Louise Euphosine Rose RICHARD, née et décédée à Toulon (1814-1900), fille de Louis RICHARD né à La Baume des Arnaux (Hautes-Alpes) (1769-1835), cafetier et conseiller municipal de Toulon.

Officier de la Légion d'Honneur, le 13 aout 1864.
Son nom ne figure plus dans l’annuaire de la marine et des colonies de 1867.