Jeune ami d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX à Thiers (Puy-de-Dôme).
Né à la Rochefoucauld (Charente) le 2 septembre 1858. Premier communiant le 16 juin 1870 en l'église du collège de Montreuil sur Mer (Pas-de-Calais). Décédé à Nice (Alpes Maritimes) le 12 octobre 1936, Ivan DESSIAUX fut un jockey particulièrement mondain de la Belle Epoque.
Entre prouesses équestres et vie mondaine, il semble qu'il ait aussi écrit au moins une fois pour la presse régionale : entrefilet du Gil Blas vient d'une rubrique intitulée "Nouvelles et échos". L'Évènement du 31 août 1896 rapporte également la présence d'Ivan Dessiaux à Aix les bains ("Courrier de la saison").
Décoré Officier d’Académie en 1903.
Célibataire, ami du Musée Masséna, il légua à cette institution niçoise une collection de beaux meubles XVIIIe.
Correspondant du chevalier DE SAINT-THOMAS pour l'inscription de sa fille Clémentine DE SAINT-THOMAS à la Maison d'Education de la Légion d'honneur de Saint-Denis. Joseph César MICHAULT, vicomte DE SAINT-MARS est un officier général français, membre de la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur.
Né le 18 novembre 1778 à Avesnes (Pas-de-Calais). Décédé le 21 septembre 1853 au château de Bisseret à Lavault-Sainte-Anne (Allier) à l'âge de 74 ans. Marié à Fontainebleau (Seine-et-Marne) le 3 juillet 1817 à Sophie Louise Alexandrine WELTNER (décédée au château de Bisseret en 1875), une nièce du maréchal MACDONALD.
Lieutenant aide-de-camp du général BERTRAND puis aide-de-camp du maréchal LANNES en Espagne.
Secrétaire-général de la Chancellerie de la Légion d'honneur de 1817 à 1853.
Chevalier de la Légion d'honneur en 1807, donataire (r. 6000) en Westphalie par décret impérial de 1808 et en Hanovre par autre décret de 1809.
Baron de l'Empire par lettres patentes de 1810.
Officier de la Légion d'honneur en 1815.
Vicomte par ordonnance royale et lettres patentes de 1818.
Grand officier de la Légion d'honneur en 1821.
Commandeur de Saint-Louis.
Couturière à Roanne. Elle était installée au 29 rue du Collège.
Madame PERRAULT est également du côté DARESTE une cousine-germaine du colonel baron Ovide DENIS DE CUZIEU (1764-1848), née Jeanne Marie Fortunée GARRON DE LA BÉVIÈRE (Née le 7 avril 1777 à Bourg-en-Bresse (Ain) ; décédée le 4 avril 1865 à Lyon 2° arrondissement à l'âge de 87 ans).
Mariée le 25 janvier 1808 à Châtillon-sur-Chalaronne (Ain) à un Capitaine major d'infanterie à Dracy-le-Fort, Claude Corentin Jean PERRAULT DE CHAMIREY (Né le 12 décembre 1764 à Dijon (Côte d'Or) ; décédé le 9 juillet 1825 à Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire), à l'âge de 60 ans).
En 1849, madame DE TRICAUD et madame PERRAULT sont veuves depuis de nombreuses années et à la lecture de leur correspondance familiale avec Athénaïs DE CUZIEU, madame DE SAINT-THOMAS, particulièrement intéressées par les arrangements de mariage de leur parentèle.
Grand-mère paternelle d'Athénaïs DE CUZIEU, madame DE SAINT-THOMAS.
Née le 22 novembre 1740 à Lyon (Rhône). Baptisée le 23 novembre 1740 à Lyon (Nom parrain : CHOLIER Louis Hector - Nom marraine : FUSELIER Jeanne Marie) ; Commentaire général de l'acte n° 342 : née hier - père et parrain conseillers du roy - marraine femme de Damien FLACHAT écuyer (tante de l'enfant). Décédée le 3 février 1815 à son domicile Place Bellecour à Lyon.
Mariée le 27 septembre 1760 en l'église d'Ainay à Lyon avec Jean Blaise DENIS DES BOYRONS DE CUZIEU, écuyer seigneur de Cuzieu et d'Unias (1732-1793) ; d'où 7 enfants dont 3 atteindront l'âge adulte :
- Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU,
- Jeanne Lucrèce Artémise, madame DUPUY DE CHATELARD,
- Antoinette Blaisine Aglaé, madame ARTHAUD DE VIRY.
Le lien de famille entre les CUZIEU, les TRICAUD, les FONTENAY et les PERRAULT tient de la Famille DARESTE et plus précisément dans cette famille nombreuse à Lyon de la branche des seigneurs DE ROSARGE et DE BOUVESSE. A la fin du XVIIIe siècle, les 4 sœurs DARESTE de ROSARGE :
- Jeanne Marie (1740-1815),
- Lucrèce (1746-1822),
- Antoinette (1747-1837),
- et Marie Geneviève (1748-1828),
ont respectivement épousé : - Jean Blaise DENIS DES BOYRONS DE CUZIEU (1732-1793),
- Pierre DUJAST D'AMBÉRIEU (1739-1821),
- Anne Paul CHEVAL DE FONTENAY DE SOMMANT (1732-1790),
- et Claude Jean Baptiste GARRON DE LA BÉVIÈRE DE BROSSE (1742-1811).
Fille unique d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.
Grand-mère et marraine d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX.
Education :
Dernier enfant de Charles Aimé Ovide DENIS DE CUZIEU et de Suzanne Christiane D'AFFAUX DE GLATTAS, née à Lyon, 58 place Bellecour, le 6 Brumaire An V (16 novembre 1796) et baptisée le jour même par le Prêtre catholique romain DURAND : sa marraine est Jeanne Marie DARESTE (1740-1815), sa grand-mère, et son parrain Jean Baptiste GIRAUD DE SAINT-TRYS (1763-1827), un ami beaujolais (ancien cadet gentilhomme puis officier des régiments de marine du roi) résidant également à Lyon 133 rue du Perra (Peyrat). Elle est dès son jeune âge appelée Athénaïs, malgré un état-civil de naissance à Lyon en 1796 limité aux deux seuls prénoms Jeanne et Aimée. Toute sa vie elle signera de ce prénom qui sera formellement inscrit sur son acte de décès à Roanne en 1871. Après avoir partagé sa petite enfance entre la place Bellecour à Lyon (Rhône) et le château de Saint-Lager en Beaujolais, elle poursuit son éducation dans un pensionnat lyonnais de jeunes filles (non connu à ce jour).
Musicienne :
- Elle a pour professeur de piano le compositeur Charles François DUMONCHAU (1775-1820) établi à Lyon depuis 1809 et qui y bénéficie d'une petite renommée dans les cercles aristocratiques et bourgeois de la ville. En 1811, DUMONCHAU lui dédicace 6 Bagatelles pour piano-forte (op 36).
- De mai 1825 à août 1827 à Paris, Athénaïs DENIS DE CUZIEU est directrice de l'Institution Royale de Musique Religieuse pour Dames, école à l'époque renommée, fondée en 1816 par le musicologue Alexandre CHORON : Athénaïs n'est pas une musicienne professionnelle, mais une pianiste amateure d'un bon niveau ; peut-être sur une recommandation ancienne de DUMONCHAU (décédé depuis 1820) qui avait sans doute rencontré CHORON au cours de ses années passées à Paris, elle se rapproche de ce fameux musicologue lors de son installation dans la capitale en 1824. A moins que le lien relationnel n'ait été établi par le réseau maçonnique de son père le colonel baron DE CUZIEU, également Franc-maçon initié en 1785 à Strasbourg à la Grand Loge du Duc de Chartres. Son école étant mixte, Alexandre CHORON lui confie alors le poste de directrice (école des Dames) de son Institution Royale de Musique Religieuse. Celle-ci, dont le bâtiment principal se trouvait 69 rue de Vaugirard à Paris, avait conservé (à cette époque) son premier bâtiment du début de la rue du Regard (Pensionnat royal de chant). Grâce à la correspondance d'Athénaïs, nous connaissons les prénoms de 3 de ses élèves : Élie, Hortense et Joséphine (lettre d'Hector DENIS DE CUZIEU à sa sœur le 22 octobre 1825).
Mariage :
Déjà enceinte de trois mois, elle épouse en août 1822 Jean Etienne DE SAINT-THOMAS, l'officier d'ordonnance et aide-de-camp de son père le colonel baron Ovide DENIS DE CUZIEU. Son premier enfant Clémentine DE SAINT-THOMAS nait à Dijon en février 1823 pour éviter le scandale à Lyon. Suivra en 1829, la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS, de santé fragile et qui décédera en 1839. En 1832, dans des conditions mystérieuses et non totalement élucidées, naitra à Paris son fils Ludovic DENIS, qui ne sera reconnu Ludovic Denis DE SAINT-THOMAS qu'en 1838 par le chevalier DE SAINT-THOMAS. Femme de caractère, porteuse de la fortune du couple, excellente gestionnaire avec son époux de leurs biens, Athénaïs DENIS DE CUZIEU s'installe au Château des Athiauds à Saint-Germain-Lespinasse à compter de 1830, elle apprécie peu la campagne roannaise et n'hésite jamais à retourner régulièrement à Paris et à Lyon, puis à visiter sa fille Clémentine et son gendre Francis ANDRIEU en Auvergne. A compter de 1845, elle s'installe à Roanne d'abord en location rue du Collège puis au Château de Roanne une fois les travaux d'aménagement terminés en novembre 1849 ; c'est dans cette demeure qu'elle décédera en 1871.
Au cimetière de Saint-Germain-Lespinasse, Athénaïs DENIS DE CUZIEU est d'abord enterrée dans une première tombe familiale auprès de la petite Suzanne DE SAINT-THOMAS (1829-1839) et de son frère Hector DENIS DE CUZIEU (1793-1846). Son époux le chevalier DE SAINT-THOMAS les rejoindra en 1875. En 1908, leurs restes furent relevés pour être inhumés dans le nouveau caveau des SAINT-THOMAS surmonté d'une belle chapelle ornée de frises Art nouveau.
Texte biographique
Epoux de Marguerite ANDRIEU, cousine-germaine d'Athénaïs ANDRIEU DE VAULX. Père de Barthélémy DUMAS DE VAULX
Jean Félix Camille DUMAS est un notable auvergnat, né le 9 août 1831 à Courpière et mort le 15 janvier 1909 au château de Fontenille à Lezoux (Puy de Dôme) à l'âge de 77 ans.
Second fils de Jean Baptiste Antoine DUMAS (1784-1862), avocat et juge suppléant au tribunal civil de Thiers, et de Michelle Adèle Félicité GOYON (1802-1878), Jean Félix Camille DUMAS nait le 9 août 1831 à Courpière (63). Par sa mère, fille de François GOYON et de Marie JOUVET, il est le neveu d'Hippolyte GOYON, maire de Courpière (1861-1870) et conseiller général du Puy-de-Dôme (canton de Courpière 1844-1864). Il épouse le 26 novembre 1860 Marguerite ANDRIEU, née le 12 janvier 1839 à Thiers (63) et décédée le 9 avril 1926, à l'âge de 87 ans (Parents : Georges Pierre dit Hermose ANDRIEU 1804-1875 & Anne DUFOUR dit DUFOUR-DUBESSET 1817-1884), d'où 4 enfants :
- Jean Baptiste Maxime DUMAS (1862-1922). Marié avec Marie Jeanne Laurence MARRY 1873 ;
- Louise DUMAS (1863-1928). Mariée le 5 mai 1884 à Thiers (63), avec son cousin François Barthélémy Joseph HENRY (1851-1914) ;
- Anne Jeanne Justine Lucie DUMAS (1865-1918). Mariée le 21 novembre 1893 à Lezoux (63), avec Antony MULSANT (1862-1935) ;
- Antoine Barthélémy DUMAS dit DUMAS DE VAULX (1870-1920). Marié le 30 mai 1896 à Roanne (42), avec cousine issue-de-germaine Jeanne Aimée Clémentine GOUTTENOIRE (1873-1958).
Camille DUMAS vécut longtemps au château de Vollore (Puy-de-Dôme) en famille avec son frère Arthur DUMAS. Arthur se maria tardivement et les belles-sœurs ne s'entendirent guère. Notons que Marguerite ANDRIEU, l'épouse de Camille, était de santé fragile, tenant du côté de sa mère la très grande instabilité nerveuse des DUFOUR-DUBESSET et a passé sa vie à faire des cures à Néris-les-Bains pour calmer sa trop forte nervosité. Camille DUMAS laissa alors le château de Vollore à son frère ainé Arthur, et acheta le château de Fontenille à Lezoux, en bas de Thiers. Des 4 enfants de Marguerite et Camille, c'est l'ainé Maxime DUMAS qui héritera du château de Fontenille ; sa veuve Laurence MARRY-DUMAS le vendit ensuite au milieu du XXe siècle.